lundi 3 novembre 2014

Abd Al Malik danse-t-il?

Avec "Que Allah bénisse la France", il filme et réalise un portrait de sa génération, sa banlieue, ses origines....Fils d’un haut fonctionnaire congolais, Abd al Malik grandit à Strasbourg dans le quartier du Neuhof. Passionné d’écriture et surtout de littérature, son baccalauréat en mains, il prend la direction de l’Université Marc Bloch où il étudie la philosophie et les lettres classiques. Sur les bancs de l’université, il forme le collectif N.A.P (New African Poets), avec lequel il signe trois albums (La Racaille sort 1 Disque, La fin du monde et A l‘intérieur de nous). Il se sépare du groupe en 2004, pour lancer sa carrière solo. C’est cette même année que paraît Le Face à face des cœurs. Le disque passe malheureusement inaperçu, mais va révéler la plume sérieuse et réaliste du rappeur. Le second, Gibraltar (2007), ne connaît pas le même sort. Ce deuxième essai aux sonorités rap et jazz séduit critiques et passionnés de musique urbaine, et décroche avec mérite une Victoire de la musique.



Musicien mais également écrivain engagé, Abd Malik publie plusieurs ouvrages. Le premier, Qu’Allah bénisse la France, manifeste d’une France cosmopolite et tolérante, mêlant autobiographie et fiction, est adapté au cinéma en 2014 par le rappeur lui-même. Le film compte dans sa distribution Marc Zinga et Sabrina Ouazani.

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