mercredi 5 février 2014

Danse escrime et notation.On s'escrime à danser!





A l’instar de la danse, l’escrime, répond à la même rigueur et beauté du déplacement dans l’espace. Cette discipline trouve ses premiers écrits au quattrocento dans le manuel « Flos Duellatorum » de Fiore dei Liberi. Thoinot Arbeau lui-même dans « l’Orchésographie », décrit une danse guerrière Les Bouffons où le vocabulaire actuel de combat est déjà cité (mais en dansant!).
En certains domaines, une image est plus parlante que des centaines de pages écrites car elle permet de transmettre idées et informations. Mais qu’en est-il lorsqu’il s’agit de représenter le mouvement ? Au Moyen Âge et à la Renaissance on cherchait des moyens pour représenter le mouvement par images et par mots. Les tentatives les plus anciennes furent menées par les maîtres d’escrime qui tâchaient de noter chaque mouvement, si complexe fût-il, pour apprendre à leurs disciples toutes les subtilités de leur art. Leur méthode cherchait à dépasser un système représentatif élémentaire, par la multiplication des images en série puis, sous l’impulsion d’Agrippa (1553), on introduisit des diagrammes fondés sur les mathématiques. L’œuvre culminante rassemblant toutes ces influences fut le traité de Girard Thibault (1630), connu pour son extrême sophistication.
Et n'oublions pas que Louis XIV, ferru de danse, pratiquait l'escrime et l'équitation pour parfaire l'étiquette de bienséance et bonne conduite corporelle!

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