La danse des amants y est fulgurante, lumineuse sur les airs de la Traviata, les robes vaporeuses y bougentàsouhait,lescorpss'enroulentdeplaisiroudedouleur.
Pas un mot durant1H 20mn:bruitages balbutiements, râles...
C'est électrique!
Jake et Ella se rencontrent à la faveur d'un accident d'auto-tamponneuse et s'éprennent follement l'un de l'autre. Mais c'est sans compter le machiavélisme d'une garce et le démon de la jalousie qui arrive avec elle. Entre envie de meurtres et tromperies en tout genre, jusqu'où la haine mènera-t-elle le couple ?
Entre Jake et Ella, c’est fusionnel.
Leur image, en revanche, est infiniment malléable. Surtout si elle est dessinée par Bill Plympton. Le cinéaste américain propose, avec Les Amants électriques, son septième long-métrage, une variation graphique sur le thème de la passion destructrice. Elle met aux prises une jeune femme mince et intellectuelle (elle lit en marchant quand on la découvre) et un garçon musclé qui travaille dans un garage. Dans un bref texte que l’on trouve sur son site cheatinmovie.com, Bill Plympton les baptise Jake et Ella. Ils ne s’exprimeront que par onomatopées, c’est souvent le cas chez le cinéaste.
Un amour passionnel né d’un coup de foudre et d’électricité, menacé par une garce vipérine qui aimerait bien mettre la main sur le beau Jake. Sans déroger aux thèmes et figures de style qui nourrissent depuis toujours son travail, Bill Plympton signe son plus beau film d’animation. Son humour, toujours grivois et caricaturiste, revisite sans dialogues et avec gourmandise les clichés de la série B, du polar et du fantastique des années 1950 au service cette fois d’un opéra fantaisiste où l’humour et l’émotion sont enfin à égalité. Une merveille d’inspiration graphique.
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Leur image, en revanche, est infiniment malléable. Surtout si elle est dessinée par Bill Plympton. Le cinéaste américain propose, avec Les Amants électriques, son septième long-métrage, une variation graphique sur le thème de la passion destructrice. Elle met aux prises une jeune femme mince et intellectuelle (elle lit en marchant quand on la découvre) et un garçon musclé qui travaille dans un garage. Dans un bref texte que l’on trouve sur son site cheatinmovie.com, Bill Plympton les baptise Jake et Ella. Ils ne s’exprimeront que par onomatopées, c’est souvent le cas chez le cinéaste.
Un amour passionnel né d’un coup de foudre et d’électricité, menacé par une garce vipérine qui aimerait bien mettre la main sur le beau Jake. Sans déroger aux thèmes et figures de style qui nourrissent depuis toujours son travail, Bill Plympton signe son plus beau film d’animation. Son humour, toujours grivois et caricaturiste, revisite sans dialogues et avec gourmandise les clichés de la série B, du polar et du fantastique des années 1950 au service cette fois d’un opéra fantaisiste où l’humour et l’émotion sont enfin à égalité. Une merveille d’inspiration graphique.
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