"Chantier 2014 2018"
Avec Jean Christophe Paré, Jean Pierre Drouet, Natacha Kouznetsova, Charline Grand, Germana Civera, Marc Sens, François Verret.
Avec Jean Christophe Paré, Jean Pierre Drouet, Natacha Kouznetsova, Charline Grand, Germana Civera, Marc Sens, François Verret.
Poète du plateau, François Verret questionne
sans répit le monde dans lequel nous vivons. Métaphores,ellipses,
éclats et contre jours façonnent ses pièces. Chantier 2014-2018 indique d’emblée un paysage en mouvement. Celui-ci tient de la traque. Il fait écho à la mémoire du temps.
DR Atlas, la nouvelle création de François Verret Déjà présent lors du Festival Nouvelles en 2013, François Verret revient lors de l'édition 2014 avec son Chantier 2014-2018 : Atlas.
Festival Nouvelles 2014 à Strasbourg DR Atlas, la nouvelle création de François Verret Déjà présent lors du Festival Nouvelles en 2013, François Verret revient lors de l'édition 2014 avec son Chantier 2014-2018 : Atlas.
"Nous construirons une sorte d'atlas d’images
théâtrales,
sonores, filmiques…pour "faire signe"
de notre désarroi inquiet face au
monde comme il va…
Un atlas d’images audibles, visibles en ce lieu
singulier qu’est le plateau…
Certaines de ces images seront véhiculées par les mots.
Les
nôtres, ceux que nous inventons au fil du temps,
et ceux de quelques
auteurs que nous aimons…
Que ce soit Wislawa Scymborska, Heiner
Müller, Elfriede Jelinek, Svetlana Alexievitch, ou André Gorz, nous
trouvons là d’authentiques partenaires traduisant magnifiquement
notre remuement intérieur.
Ils disent avec une rare précision sensible le trouble qui nous
constitue, ils révèlent la profondeur de nos doutes, et mettent à nu, la
fêlure, la déchirure qui nous traverse…
Au delà des mots, nous nous
attarderons à explorer les voix, les langues, les souffles qui nous
habitent…
C’est à travers sons, musiques, silences, gestes… que nous
composerons cet atlas d’images…"_ François Verret
Atlas, porteur du monde, titan de la mythologie grecque, ou chaine de montagnes infranchissables:au pied du mur, ou sur l'aplat du monde, ce recueil de cartes géographiques....Alors entre "notes d'intention" et réalisation, on peut s'interroger!
La scène est bien ce plateau, transformé pour l'occasion en petite géographie des rouages infernaux de l'hypocrisie humaine
Sept acteurs dont deux musiciens et une comédienne vont incarner la pensée du chorégraphe une heure durant.Deux femmes, peruquées, blondes platine, croix rouge à la boutonnière comme des cantinières de tranchée psalmodient des litanies douloureuses, chagrines sur leur sort et celui de l'indifférence des humeurs.
Elles ricanent, s'esclaffent, dansent leur hystérique pantomime, alors qu'une autre femme, mère, victime innocente des horreurs de la guerre pleure son destin.
La batterie et une guitare mue par un archet égrènent sons, bruitages, rythmes inaudibles...
Un spectre de rouge vêtu hante cet univers ubuesques, absurde et cruel , glisse et confère à l'atmosphère un gout de misère, de délaissement, d'absence.
Un dispositif en trois rouages au sol, cerné d'une sangle, se meut et tourne en dérision ce monde sans foi ni loi. La routine s'empare de l'ambiance pourtant explosive de la démonstration d'interprétation du premier conflit mondial.
Il faut "trancher" dans le vif contre cette boucherie ridicule, désastreuse sans pour autant tomber dans les clichés!
Les "14/ 18 ans" d'aujourd'hui sauront le faire dans cet amalgame encore touffu de gestes, combines et autres gesticulations aléatoires.
François Verret chemine sur les bords d'un précipice vertigineux où chaque faux pas pourrait être le retour àune mémoire galvaudée sur le sujet.
Un chantier toujours en devenir, une réflexion qui ramèner au miroir de la pensée sur les corps meurtris.
Creuser, toujours creuser, il en surgira assurément quelques vestiges d'une archéologie du futur à construire.
La danse là dedans a beaucoup à en dire!
A Pôle sud les 15 et 16 MAI
Atlas, porteur du monde, titan de la mythologie grecque, ou chaine de montagnes infranchissables:au pied du mur, ou sur l'aplat du monde, ce recueil de cartes géographiques....Alors entre "notes d'intention" et réalisation, on peut s'interroger!
La scène est bien ce plateau, transformé pour l'occasion en petite géographie des rouages infernaux de l'hypocrisie humaine
Sept acteurs dont deux musiciens et une comédienne vont incarner la pensée du chorégraphe une heure durant.Deux femmes, peruquées, blondes platine, croix rouge à la boutonnière comme des cantinières de tranchée psalmodient des litanies douloureuses, chagrines sur leur sort et celui de l'indifférence des humeurs.
Elles ricanent, s'esclaffent, dansent leur hystérique pantomime, alors qu'une autre femme, mère, victime innocente des horreurs de la guerre pleure son destin.
La batterie et une guitare mue par un archet égrènent sons, bruitages, rythmes inaudibles...
Un spectre de rouge vêtu hante cet univers ubuesques, absurde et cruel , glisse et confère à l'atmosphère un gout de misère, de délaissement, d'absence.
Un dispositif en trois rouages au sol, cerné d'une sangle, se meut et tourne en dérision ce monde sans foi ni loi. La routine s'empare de l'ambiance pourtant explosive de la démonstration d'interprétation du premier conflit mondial.
Il faut "trancher" dans le vif contre cette boucherie ridicule, désastreuse sans pour autant tomber dans les clichés!
Les "14/ 18 ans" d'aujourd'hui sauront le faire dans cet amalgame encore touffu de gestes, combines et autres gesticulations aléatoires.
François Verret chemine sur les bords d'un précipice vertigineux où chaque faux pas pourrait être le retour àune mémoire galvaudée sur le sujet.
Un chantier toujours en devenir, une réflexion qui ramèner au miroir de la pensée sur les corps meurtris.
Creuser, toujours creuser, il en surgira assurément quelques vestiges d'une archéologie du futur à construire.
La danse là dedans a beaucoup à en dire!
A Pôle sud les 15 et 16 MAI
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