Le collectif norvégien Verdensteatret, fondé au milieu des années 1980, s’est rarement produit en France. Il réunit une douzaine d’artistes qui conçoivent des scénographies totales, mêlant musique, performance, installation plastique, lumière et vidéo. HANNAH, leur dernier spectacle, est une grande fresque audiovisuelle composée en temps réel, où tout l’espace scénique est joué comme un seul et même instrument polyphonique. Spectateurs et performers sont immergés dans ce « théâtre du monde » qui remet en question les limites entre action et observation, illusion et réalité, nature et culture.
La scène est encombrée de sculptures, d'objets épars, de porte-tiges étrangers, au sol, alors que l'espace est délimité par un écran en fond de scène et deux pans blancs pour cloture, enceinte.Un son vibre, venu d'une sculpture, bordé de sons lointains...Un homme assis, respire, joue d'un tube, pousse une chaise bruyamment
alors que sur l'écran, une trace-son s'inscrit et avance, dessine comme une paramécie, un électron au microscope. Le son se creuse un tunnel, grossit, s’amplifie comme à l'intérieur d'une galerie de fourmilière.Des excroissances sonores matérialisées ainsi en images, de la musique plastique et visuelle pour résultat! C'est inédit et très esthétique.La musique est vivante en mutation organique: le son se fraie un chemin, visible sur la toile, creuse son sillon, comme un son de fraiseur-tourneur.Tout s’emballe, se répand sur l'écran, en ondes..Une rupture scénographique s'opère pour observer en plein feux un aimant qui attire à lui une tige sonore! Ou la chasse, la repousse. Deux galets s'entrechoquent, image et son à l'appui. Comme sur un chantier à ciel ouvert, de curieux mégaphones, objet-sculpture cinétique sonore, renforcent cette impression d'industrie du son: on tire les ficelles à vue, un manipulateur pour booster ces robots émetteurs programmés. Intelligence artificielle musicale?
Des vibrations fébriles, en cacophonie envahissante accompagnent un décor urbain de façades de HLM à la Couturier, bande défilante des étages en ascension sur fond de sons d'aspirateur.De grognements d'animaux... Bric à brac en couleurs, joyeux où cinq manipulateurs présentent de petites colonnes de sons, jaunes, comme le son de batons de pluie: ils orientent ces boxes, nous rendent attentifs à la source sonore, focalisent visuellement en technicien l'origine des bruits. Créateurs, installateurs à vue en plein feux des processus de création du son.
Un cor-tuba s'exprime et bientôt la scène se erecouvre de vitrages colorés transparents, formant un bel ensemble architectural, à la Mondrian ou Buren.
Des projections de lumière blanche stroboscopique sur les vitres teintes pour vibrations intenses.
C'est plastiquement très beau et sensible..Des salves de sons en projection de carrés de couleurs pour cible et "sons cinétiques"!s0 LA cOUTURIER
programmeLa scène est encombrée de sculptures, d'objets épars, de porte-tiges étrangers, au sol, alors que l'espace est délimité par un écran en fond de scène et deux pans blancs pour cloture, enceinte.Un son vibre, venu d'une sculpture, bordé de sons lointains...Un homme assis, respire, joue d'un tube, pousse une chaise bruyamment
alors que sur l'écran, une trace-son s'inscrit et avance, dessine comme une paramécie, un électron au microscope. Le son se creuse un tunnel, grossit, s’amplifie comme à l'intérieur d'une galerie de fourmilière.Des excroissances sonores matérialisées ainsi en images, de la musique plastique et visuelle pour résultat! C'est inédit et très esthétique.La musique est vivante en mutation organique: le son se fraie un chemin, visible sur la toile, creuse son sillon, comme un son de fraiseur-tourneur.Tout s’emballe, se répand sur l'écran, en ondes..Une rupture scénographique s'opère pour observer en plein feux un aimant qui attire à lui une tige sonore! Ou la chasse, la repousse. Deux galets s'entrechoquent, image et son à l'appui. Comme sur un chantier à ciel ouvert, de curieux mégaphones, objet-sculpture cinétique sonore, renforcent cette impression d'industrie du son: on tire les ficelles à vue, un manipulateur pour booster ces robots émetteurs programmés. Intelligence artificielle musicale?
Des vibrations fébriles, en cacophonie envahissante accompagnent un décor urbain de façades de HLM à la Couturier, bande défilante des étages en ascension sur fond de sons d'aspirateur.De grognements d'animaux... Bric à brac en couleurs, joyeux où cinq manipulateurs présentent de petites colonnes de sons, jaunes, comme le son de batons de pluie: ils orientent ces boxes, nous rendent attentifs à la source sonore, focalisent visuellement en technicien l'origine des bruits. Créateurs, installateurs à vue en plein feux des processus de création du son.
Un cor-tuba s'exprime et bientôt la scène se erecouvre de vitrages colorés transparents, formant un bel ensemble architectural, à la Mondrian ou Buren.
Des projections de lumière blanche stroboscopique sur les vitres teintes pour vibrations intenses.
C'est plastiquement très beau et sensible..Des salves de sons en projection de carrés de couleurs pour cible et "sons cinétiques"!s0 LA cOUTURIER
spectacle de et avec Niklas Adam Eirik Blekesaune Magnus Bugge Ali Djabbary HC Gilje Elisabeth Carmen Gmeiner Janne Kruse Asle Nilsen Piotr Pajchel Laurent Ravot Martin Taxt Torgrim Torve
En collaboration avec le festival de musique contemporaine Ultima Oslo, Henie Onstad Kunstsenter, Black Box Teater
Verdensteatret est soutenu par le Norwegian Art Council
Avec le soutien de PAHN (Performing Arts Hub Norway) et du ministère des affaires étrangères de Norvège
Verdensteatret est soutenu par le Norwegian Art Council
Avec le soutien de PAHN (Performing Arts Hub Norway) et du ministère des affaires étrangères de Norvège
Théâtre National de Strasbourg (Salle Gignoux)
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