Les Percussions Rhizome
En 1994, Didier
Breton, Olivier Fiard, Patrice Legeay et
Hédy Réjiba créent le quatuor Percussions Rhizome.
Les
émissions radiophoniques auxquelles ils
participent, les concerts et leurs enregistrements des œuvres
de Claude Ballif et de
Yoshihisa Taïra
font croître
leur notoriété et font figurer Rhizome parmi les
principales formations de musique contemporaine.
Ils se
produisent sur les scènes nationales telles
que le Centre Pompidou
à Paris et sont programmés
lors de festivals tels que
Les
Musiques à Marseille.
Grâce
à la percussion, Edgar
Varèse réalisait en 1933
son rêve de
plier les instruments à l'exigence de son rythme
intérieur. Aujourd'hui, les membres de Rhizome se livrent
à l'imaginaire musical des compositeurs animés
par cette même volonté créatrice.
Ainsi, après la découverte du monde sonore de
Claude Ballif
et de la spontanéité de Yoshihisa Taïra,
ils ont su dompter l'énergie de la musique
de Frédérick Martin
et apprivoiser celles de
Gérard Pesson
et de nombreux autres compositeurs.
Ces rencontres
privilégiées sont bien
représentatives des objectifs du groupe : jouer les
principales œuvres pour ensembles de percussions mais
également créer de nouvelles pièces en
étroite collaboration avec les compositeurs afin qu'ils
puissent faire parler la peau, le bois et le métal.
Le
décès d'Olivier Fiard en 2010 signe
la fin du quatuor en tant que tel ; l'ensemble passe à la
forme
sextuor avec l'arrivée d'Alain Durandière, de
Nicolas Marchand, et de Jean-Baptiste Couturier. L'ensemble propose
des œuvres du solo au sextuor, s'associe avec
d'autres instrumentistes pour aborder d'autres répertoires,
ou collabore avec d'autres disciplines, telles que la danse
(dernièrement le spectacle Cribles/Live,
chorégraphie Emmanuelle Huynh,
produit par le
CNDC d'Angers).
Tout en demeurant
fidèles à leurs
« classiques », les Percussions Rhizome
s’engagent aujourd’hui dans une démarche
plus affirmée d’expression
théâtrale. Il s’agit plus
précisément, avec ou sans
l’intermédiaire de leurs instruments,
d’orienter la perception de leur expression musicale en lui
donnant « corps » à proprement parler.
Les percussionnistes de l’ensemble entendent
entraîner le public dans le sillage de leur univers sonore,
tour à tour poétique et humoristique, se
nourrissant aussi de l’énergie
dégagée par le geste du battement. Leur dernier
spectacle en tournée, De Filideï
à
Taïra, est un bel exemple de cette
nouvelle
orientation.
Les Percussions Rhizome
dans I Funerali dell'Anarchico Serantini - 2011
Alain Durandière
dans Cribles Live - Création 2010
Les Percussions Rhizome
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