A ne pas Z' Apper !
Nouvelle production pour Musica, 200 Motels – The Suites s’inspire de la nouvelle version imaginée par Esa-Pekka Salonen à Los Angeles il y a quelques années. Transposée sur scène par Antoine Gindt, appuyée par la réalisation vidéo live de Philippe Béziat, 200 Motels – The Suites donne un nouveau souffle au concept d’œuvre d’art total. La création strasbourgeoise sollicite l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, les Percussions de Strasbourg, les Métaboles et le groupe The HeadShakers, sur une direction musicale de Léo Warynski.
Adepte d’un humour corrosif et accusateur, surfant sur l’autodérision, Franck Zappa a fait de 200 Motels une œuvre délirante, protéiforme, où il a laissé libre cours à toutes ses excentricités, qu’elles soient sonores, rythmiques, verbales, scéniques ou visuelles. Le temple de l’absurde, du surréalisme et du non-sens. Complètement fou et avant-gardiste à la fois… À l’image de son créateur.
Alors, ça démarre dans le grande salle du Zénith de Strasbourg, bondée de spectateurs curieux, public bigarré, métissé, tous horizons confondus.
Deux pom-pom girls, affublées d'un animateur, interrogent certains d'entre-eux: un cameraman filme en direct, les images sont projetées sur écran géant au dessus de la scène dans un cadre doré très kitsch!
C'est parti pour deux heures, embarquement immédiat pour cette odyssée d'une tournée où chacun va exprimer, joies et doléances, enthousiasme ou ennui, verve ou relâchement! Cabaret divertissant, spectacle dadaiste, revue, spectacle? Le genre est hybride et correspond bien à l'état d'esprit de Zappa: décapant, acide, burlesque, anecdotique et narratif, bavard, lubrique et ludique!
Quoi de plus et de mieux pour galvaniser les troupes en "branle" pour ce grand show erotico-comique qui ne mâche pas ses mots ni ses sujets: on retiendra de ses suites musicales "le grand pénis" qui fait l'objet d'un ballon rose érigé par l'une des chanteuse protagoniste! Paradis où l'on perd son latin, sans Eve ni Adam, avec du sexe et du serpent, du venin bien dosé qui atteint, mord et opère au plus juste de la verve et l'allant de Zappa.
La baudruche, le "club sandwich" au thon pour donner le ton, la nourriture emblématique pour les artistes en tournée. Les deux héros de pacotille, comédien, conteur, danseurs se régalent du verbe et du jeu, les autres membres du choeur chantant, habillés de couleurs vives et tonitruantes, donnent le la!
Et c'est jouissif en diable, mis en scène pour jouer avec l'image projetée en direct, ou préenregistrée, découvrant les coulisses de cette cour des miracles, joyeuse, entraînée par des morceaux choisis de Zappa bien entendu.
Il est là, lui-aussi, gardien de sa tradition, veillant au grain, manipulant sa propre marionnette à fil, à la patte! Portier de nuit de ce motel aux mille et une nuits de rêve, de cauchemars, de péripéties multiples et variées! Presque du vaudeville à la Zappa!
Bravo à cette "super-production", hors norme, distendue, déformée, concert vibrant de bonnes ondes resplendissantes, foisonnantes!
On en ressort gonflé à bloc, une bonne nuit d’hôtel pour digérer et imprimer cette "suite" de luxe, cet appartement privé devenu public, ouvert à tous comme la musique savante de Zappa: on ne se moque pas du public disait ce père de famille de quatre enfants qui excluait de la troupe en vadrouille celui qui viendrait à se droguer! Et la reine des termites zénithale, éclairée en orange, lumineuse dans la nuit, d'accoucher ainsi d'une revue -et pas corrigée- d'un metteur en scène iconoclaste et inspiré.
Les interprètes, chanteurs, acteurs, et les ensembles, se lovent dans ce style débridé, sans retenue, fantaisistes, coquins, malins , trublions du spectacle bien vivant! On est Z'épatés deux fois! Z'igomatiques au poing, Z'orro d'occasion pour découvrir un artiste protéiforme, perle baroque de la musique tout genre confondu!
Au Zénith à Strasbourg ce samedi 21 Septembre
Alors, ça démarre dans le grande salle du Zénith de Strasbourg, bondée de spectateurs curieux, public bigarré, métissé, tous horizons confondus.
Deux pom-pom girls, affublées d'un animateur, interrogent certains d'entre-eux: un cameraman filme en direct, les images sont projetées sur écran géant au dessus de la scène dans un cadre doré très kitsch!
C'est parti pour deux heures, embarquement immédiat pour cette odyssée d'une tournée où chacun va exprimer, joies et doléances, enthousiasme ou ennui, verve ou relâchement! Cabaret divertissant, spectacle dadaiste, revue, spectacle? Le genre est hybride et correspond bien à l'état d'esprit de Zappa: décapant, acide, burlesque, anecdotique et narratif, bavard, lubrique et ludique!
Quoi de plus et de mieux pour galvaniser les troupes en "branle" pour ce grand show erotico-comique qui ne mâche pas ses mots ni ses sujets: on retiendra de ses suites musicales "le grand pénis" qui fait l'objet d'un ballon rose érigé par l'une des chanteuse protagoniste! Paradis où l'on perd son latin, sans Eve ni Adam, avec du sexe et du serpent, du venin bien dosé qui atteint, mord et opère au plus juste de la verve et l'allant de Zappa.
La baudruche, le "club sandwich" au thon pour donner le ton, la nourriture emblématique pour les artistes en tournée. Les deux héros de pacotille, comédien, conteur, danseurs se régalent du verbe et du jeu, les autres membres du choeur chantant, habillés de couleurs vives et tonitruantes, donnent le la!
Et c'est jouissif en diable, mis en scène pour jouer avec l'image projetée en direct, ou préenregistrée, découvrant les coulisses de cette cour des miracles, joyeuse, entraînée par des morceaux choisis de Zappa bien entendu.
Il est là, lui-aussi, gardien de sa tradition, veillant au grain, manipulant sa propre marionnette à fil, à la patte! Portier de nuit de ce motel aux mille et une nuits de rêve, de cauchemars, de péripéties multiples et variées! Presque du vaudeville à la Zappa!
Bravo à cette "super-production", hors norme, distendue, déformée, concert vibrant de bonnes ondes resplendissantes, foisonnantes!
On en ressort gonflé à bloc, une bonne nuit d’hôtel pour digérer et imprimer cette "suite" de luxe, cet appartement privé devenu public, ouvert à tous comme la musique savante de Zappa: on ne se moque pas du public disait ce père de famille de quatre enfants qui excluait de la troupe en vadrouille celui qui viendrait à se droguer! Et la reine des termites zénithale, éclairée en orange, lumineuse dans la nuit, d'accoucher ainsi d'une revue -et pas corrigée- d'un metteur en scène iconoclaste et inspiré.
Les interprètes, chanteurs, acteurs, et les ensembles, se lovent dans ce style débridé, sans retenue, fantaisistes, coquins, malins , trublions du spectacle bien vivant! On est Z'épatés deux fois! Z'igomatiques au poing, Z'orro d'occasion pour découvrir un artiste protéiforme, perle baroque de la musique tout genre confondu!
Au Zénith à Strasbourg ce samedi 21 Septembre
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