L'église St Paul, pleine à craquer pour ce rendez-vous céleste , cette oeuvre de Nono, "Io, frammento da Prometeo" de 1981
Un personnage qui va hanter l'oeuvre, errant à l'envi dans cette atmosphère planante et recueillie, servie par des ensembles et solistes remarquables.
La portée des voix du choeur, six hommes, six femmes, très claires, angéliques, en écho vibrant, est sidérante. De longues tenues , de plus en plus ténues, vibrent à l'infini, portées par une acoustique gratifiante de l'église.Une flûte traversière, une clarinette étaye ces chants, souffle et présence discrète, ponctuant les voix angéliques.Les sopranos solos, incroyables performeuses des notes sur aiguës, campent mystère et inquiétude. Incarnent l’irréel, le beau, le son inouï, resplendissant!
Puissants mouvements élévatoires du chœur mixte, incroyable performance dans la durée de ces touches, ses masses sonores qui se complètent, s'unifient, en osmose.
Les timbres se frottent, dissonent, le volume en contraste, enfle ou se perd à l'horizon de l'espace musical.
Hypnotique et subtile écoute de la part du public réuni pour cette cérémonie historique, la reconstitution d'un chef d'oeuvre comme l'expose au final, le chef dans une grande émotion partagée!
Infime insert de la technologie également pour soutenir les soins acoustiques, bien vivants!
Un moment musical unique à saluer!
A l'Eglise St Paul ce jeudi 27 Septembre
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire