Une femme, danseuse, est allongée au sol et émet des micro mouvements tout en se lovant au sol, magnétique image qui donne envie de mimétiser, de se fondre dans ce jeu méditatif, respectueux du lieu, hors du temps, méditatif et un brin solennel. Lieu de prière, de recueillement, ce temple de la douceur fait mouche et incite à fuir le monde bruissant de la métropole lyonnaise, fébrile et laborieux.
On s'y pose et dépose son propre corps, à l'écoute d'un son omniprésent, sorte de sirène apaisante dont le volume varie selon la position physique adoptée.
Des coussins en forme de demi- lune invitent à cette écoute et modifient la présence des décibels à l'envi. Du "Jérôme Bel" à coup sur, doublé dans sa proposition éditoriale par trois projections hors les murs de films de ses œuvres emblématiques, dans des lieux insolites, liés aux contenus des œuvres!
Un parcours libre dans la ville ouvrière où les cervelles de canuts et autres tabliers de sapeurs, raviers ou baude rappellent l'aspect et la mémoire industrieuse et ingénieuse de la ville à la condition des soies !
Du cocon sans cocooning qui perturbe notre perception et vient enrichir la réflexion sur l'acte dansé, produit ou reproduit.
Parcours dansé jusqu'au 29 Septembre
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