"L'imaginaire" fait de petits miracles: avec ce Concert 2 elle continue son défrichage de l'univers de la musique d'aujourd'hui et de ses racines, de son répertoire aussi! Il en va de cette saison 2016-17 ,dédiée aux musiques qui présentent un rapport plastique avec le temps, des objets qui dépassent l’idée habituelle de pièce de musique. Il s’agit d’oeuvres musicales qui occupent un temps qui est similaire à celui de l’installation sonore : ’INSTALLATION CONCERT’.
Le deuxième concert de la saison est dédié à une oeuvre monumentale de Morton Feldman, For Bunita Marcus. Ce concert est une occasion spéciale pour écouter une oeuvre unique dans son genre. Au programme donc de ce samedi en fin d'après midi dans la belle salle toute blanche et lumineuse du "Faubourg 12", "white cube" par excellence, les sonorités douces, tactiles, par petites touches répétitives, d'un morceau de choix de plus d'une heure.
Il s'installe au piano, concentré, silencieux, respectueux: Maxime Springer, solide interprète agguéri, féru des musiques d’aujourd’hui, excelle dans le doigté, la précision et la mesure du temps, suspendu, etiré, trituré par le compositeur, comme matériau premier. Des séquences qui vont et viennent, se répètent, entraînant une sorte de litanie méditative, hypnotique, très "zen attitude" qui plonge dans les abysses de la rêverie, du repos, de l'abandon
L'auditeur est embarqué dans un long voyage sonore, ponctué de silences, d'un phrasé énigmatique qui engendre suspens et surprises.Les notes s’égrènent, se répandent, s'éparpillent, légères, scintillantes. Épure, dépouillement, sobriété, volatilité des sons épars.
Vibrations qui se répandent comme un corps sur le sol, qui fondent et se répercutent aux tympans.La virtuosité du musicien c'est ce respect de la lenteur, du déroulé progressif des sequences qui s'enchainent comme autant d'entrelacs, de ricochets dans un monde flottant, dans l'air, dans l'eau.
Les timbres opaques se dissolvent et résonnent, longuement, calmement
L'instrument trône, seul dans la salle blanche, les auditeurs en cercle, dans des relax ou sur des chaises. Installation idéale pour se baigner, tremper tous ses sens en éveil dans un bain musical, fragile, ténu, empli de méditation, de spirituel, de contemplation!
Morton Feldman, For Bunita Marcus, pour piano solo
Au Fbg 12, ce samedi 29 AVRIL à STRASBOURG
Piano, Maxime Springer
Le deuxième concert de la saison est dédié à une oeuvre monumentale de Morton Feldman, For Bunita Marcus. Ce concert est une occasion spéciale pour écouter une oeuvre unique dans son genre. Au programme donc de ce samedi en fin d'après midi dans la belle salle toute blanche et lumineuse du "Faubourg 12", "white cube" par excellence, les sonorités douces, tactiles, par petites touches répétitives, d'un morceau de choix de plus d'une heure.
Il s'installe au piano, concentré, silencieux, respectueux: Maxime Springer, solide interprète agguéri, féru des musiques d’aujourd’hui, excelle dans le doigté, la précision et la mesure du temps, suspendu, etiré, trituré par le compositeur, comme matériau premier. Des séquences qui vont et viennent, se répètent, entraînant une sorte de litanie méditative, hypnotique, très "zen attitude" qui plonge dans les abysses de la rêverie, du repos, de l'abandon
L'auditeur est embarqué dans un long voyage sonore, ponctué de silences, d'un phrasé énigmatique qui engendre suspens et surprises.Les notes s’égrènent, se répandent, s'éparpillent, légères, scintillantes. Épure, dépouillement, sobriété, volatilité des sons épars.
Vibrations qui se répandent comme un corps sur le sol, qui fondent et se répercutent aux tympans.La virtuosité du musicien c'est ce respect de la lenteur, du déroulé progressif des sequences qui s'enchainent comme autant d'entrelacs, de ricochets dans un monde flottant, dans l'air, dans l'eau.
Les timbres opaques se dissolvent et résonnent, longuement, calmement
L'instrument trône, seul dans la salle blanche, les auditeurs en cercle, dans des relax ou sur des chaises. Installation idéale pour se baigner, tremper tous ses sens en éveil dans un bain musical, fragile, ténu, empli de méditation, de spirituel, de contemplation!
Morton Feldman, For Bunita Marcus, pour piano solo
Piano, Maxime Springer
Ce 29 avril l'imaginaire proposait encore une fois une expérience extraordinaire et rare. Combien de fois avez-vous écouté en concert "For Bunita Marcus" de Morton Feldman? Combien de fois cette pièce a été jouée près de chez vous? Alors!!??!
C'est un événement très rare: Maxime Springer l' a joué Au Faubour 12, à 18h30, et on a pas raté ça!