Elle revient au pays Léopoldine Hummel avec sa compagnie Mala Noche et Ce que peut l'Orage avec "Maikeul": bienvenue Léopoldine!
Extrait d'une itv de "nouvelle star"
Hier, tu as chanté Beat It de Michael Jackson. Est-ce-que tu
penses que le titre t'a desservi ? Aurais-tu aimé chanter une chanson
qui aurait été un peu plus dans ton univers ?
C'est moi qui
ai demandé de chanter du Michael Jackson mais je n'avais pas choisi Beat
It, je n'ai pas eu le choix. En fait, c'est parce qu'il existait déjà
un instrumental de Beat It et du coup, c'était plus facile pour les
musiciens qui doivent travailler très vite. Il y a énormément de
contraintes qui font que c'est ce morceau qui a été choisi.
Quel titre voulais-tu chanter au départ ?
Moi
j'avais proposé Smooth Criminal car ce que raconte la chanson me parlait
plus et je pense que j'aurais pu en faire quelque chose qui me
correspond. Mais je comprends complètement leurs contraintes et je
n'avais pas envie de les embêter. J'étais ravie de chanter du Michael
Jackson même si ça n'était pas le morceau idéal et je continuerai à
chanter du Michael Jackson, ça ne m'a pas dégoutée.
Et la voici dans le cadre du "festival des caves" avec une libre interprétation du célèbre danseur-chanteur mythique!
Quand Léopol dine, Michael trinque ou se régale!
C'est au fond d'une "jolie" et vaste cave du quartier des Contades (local de Coze magazine qui se fait "sponsor") que va se dérouler cet impromptu, sorte de work in progress, chantier, brouillon, embryon de spectacle...
15 spectateurs autour de Léopoldine qui ne se dévoile qu'après l'écoute d'une bande son dans le noir: extraits de musiques de films ou de jingels....) L’œuvre au noir...
Son petit bric à brac fait mouche: chaussée de lunettes de soleil à la star, la voici qui démarre l'histoire à sa façon de la star étoilée, tombée des nues dès son enfance, plutôt malheureuse....C'est de cela donc il s'agit: le pan de la vie de Michael, déchirée par les accusations des médias: pédophile et assassin!!!!
Éléphant man, élé s' enfant' man, enfant-phare, en fanfare et sans trompette!
Gadgets que ces trois petits chiens mécaniques qu'elle dompte avec malice: "i love you", sera son leitmotiv messianique: celui de bambi!!! Le déchiré, le sacrifié de la scène internationale.Ce qu'elle glisse avec malice et désinvolture à l'oreille du public, tout proche d'elle! On tombe en empathie.....
Vêtue de noir, sobre et sans strass, Léopoldine rend un hommage cruel et dérisoire à la vedette déchue.
Elle chante, sa voix porte l'anglais à merveille: elle déforme bouche, trait et visage pour "incarner" sans imiter, ni singer ce démiurge de la danse: quelques pas esquissés dans le noir pour évoquer le moon-walk célèbre et légendaire.
Lumières tamisées, c'est tout l'inverse d'un show, c'est pas du business, de l’esbroufe, c'est Michael à nu.
Grande et puissance, voici Léopoldine au cœur de son chantier, dans la vérité de la création mise à nue devant les spectateurs, même! C'est pas "Rrose Sélavy", c'est pas rose la vie d'artiste!
On termine au final par une chanson, gratouilléee sur sa petite guitare, calme et sereine après une tempête qui nous a chatouillé les oreilles, la mémoire et le cœur.
La rémission de la faute
Belle et bonne prestation, sobre, électrique et respectueuse: Bambi toujours vivant, caressé, pardonné de ses péchés, absout et ressuscité: très christique! Au purgatoire, les innocents ont la bouche pleine de bonnes notes de musique!
lire
"Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson" de Yann Moix chez le livre de poche
"Michael Jackson" de Henry-Jean Servat chez "hors collection destin de légende"
"Michael Jackson, l'énigme" BD de Le Fab et Lobel chez Kantik
Et pour la fête de la musique 20H 30 Place Kléber!