Il est "épuisé" mais pas épuisant à la lecture!!!
Ce superbe livre d’art étudie et reproduit un grand nombre de fresques, peintures et sculptures représentant des danses macabres dans l’Europe entière. Ces fresques sont apparues dans les églises médiévales pour rappeler l’égalité de tous face à la mort. Entre burlesque et satire, ces œuvres ne laisseront personne indifférent.Et comme dit "ce n'est pas la mort qui danse, mais les vivants"!
Danse des morts, danse de la mort?
Tout dans cet ouvrage est passé au crible.Voici quelques illustrations de danses macabres en Europe!
Cuba, Teatro Nacional. Dans le hall, six femmes exécutent pliés, jetés, pirouettes et autres figures du ballet classique. Ce qui l'est moins, c'est la taille des ballerines et des tutus, ainsi que le regard des curieux à l'extérieur qui pensent, comme le dit le danseur et chorégraphe Juan Miguel Mas, créateur du groupe, qu'il s'agit là d'exercices pour perdre du poids. Or Danza Voluminosa est un ensemble professionnel, pour lequel Mas, formé entre autres au Ballet national de Cuba, imagine des chorégraphies adaptées à la corpulence des sept danseurs, six femmes et un homme.
Danseur et chorégraphe, Juan Miguel Más est le fondateur en 1996 de cette compagnie hors du commun : la troupe « Danza voluminosa » et ses danseuses « XXL ». Si la minceur est devenue un peu partout la référence en matière de beauté, on préfère ici les rondeurs. Toutes les danseuses pèsent plus de 100 kilos!
"Danza Voluminosa" aide les participantes à combattre la routine, les pousse à sortir de chez elles. Les personnes fortes ont tendance à rester chez elles et à manger. C’est un cercle vicieux : plus on est complexé, plus on mange, et plus on sent angoissé. Alors qu’avec la troupe, elle viennent travailler dans une ambiance détendue, elles font bouger leur corps.
Depuis de nombreuses années, Juan Miguel Más est conseillé par une ancienne première danseuse du Ballet nacional de Cuba.
Ses ballerines ne prétendent pas braver la pesanteur. Au lieu de leur imposer des figures sur pointes ou des portés, leur chorégraphe préfère miser sur des pirouettes et des enchaînements de mouvements fluides. Ses personnages ont les pieds sur terre et… une bonne dose d’humour.
Grâce à l’engagement passionné des danseuses, le miracle se produit : elles semblent se métamorphoser tout naturellement en « mariposas », les papillons de la chanson de "Freddy", la chanteuse cubaine obèse des années 50, dont le nouveau spectacle de la compagnie retrace la vie.