mercredi 24 février 2021
"la danse des signes" ! marie colot et pauline morel
Deux textes en recto-verso, deux regards croisés sur un même thème : le handicap (surdité et cécité).
Ma musique de nuit:
« J’ouvre les yeux. Il fait noir. Pourtant, la nuit n’a pas avalé le soleil. Maman allume ma lampe de chevet. Par réflexe. Plus pour elle que pour moi. Elle n’est pas à l’aise dans l’obscurité. On ne se ressemble pas. Je vis dans le noir depuis ma naissance. »
La danse des signes:
« Ma vie est un film muet. Sans parole ni musique. Où chaque geste compte.
— Théo ? Tu saisis ce que j’te dis ?
Je n’entends pas mon amie. Je vois seulement les mots danser sur ses lèvres. Je vis dans le silence depuis toujours. Un silence total. Tout le temps. Partout. »
Faire Société est une collection de mini-albums qui, au travers de textes narratifs et d’illustrations contemporaines, amènent le lecteur à réfléchir sur le vivre ensemble. Des questions à la fin de l’ouvrage incitent à « aller plus loin » et à en discuter avec les copains ou la famille.
mardi 23 février 2021
"la mélancolie du danseur de slow" de philippe schweyer: pas un un pas de trop !
La mélancolie du danseur de slow rassemble une sélection de courts textes écrits dans le feu de l’action pour les magazines Novo et Zut entre 2009 et 2020. Ces petites nouvelles sorties de l’imagination délirante d’un faux éditorialiste du monde d’avant, n’auraient sans doute jamais été publiées dans un livre sans le confinement, période propice aux expérimentations éditoriales les plus hasardeuses. Grâce à cette copieuse compilation, les lecteurs privés de Novo et Zut pendant la longue période de fermeture des lieux culturels, pourront se consoler en relisant d’une traite les petites aventures existentielles d’un mythomane attachant, avatar bas de gamme revendiqué de Marcello Mastroianni.
Philippe Schweyer dirige les éditions Médiapop et coédite le magazine Novo. Il est l’auteur d’un premier roman mythique, 666 kilomètres de bonheur, paru en 2000.
Seul ou avec d'autres
Une suite de petites fugues littéraires sur l'air du temps, l'ère de l'actualité, de son actualité bordée d'anecdotes, d'aveux intimes, de rencontres fortuites...Une belle et digne plume qui se révèle ici, au delà de l'éditorial d'humeur, comme un phrasé oscillant, chaloupé, digne et salutaire !
Voir "l'épisode" de cette série compilatoire, jamais compulsive:"pur et dure" , page 130/131
Notre conteur décrit ses retrouvailles avec sa banquière quelque peu "enivrée":"repenser à toutes les avances de trésorerie qu'elle m'avait refusées ces derniers mois": des "avances" séductrices en diable pour un pas de deux tangoté irrésistible !
Une "danse", seule pour "panama papers" où à nouveau un banquier lui suggère de se racheter comme couverture de fond propres: "je connais la rengaine" et la musique à danser!
Tout ceci se dévore sans tarder, ni s'interrompre, faisant de ces chroniques trimestrielles,un feuilleton haletant de rebondissements à suspens, comme une bonne "série" qui s’égrène à l'envi!
mardi 16 février 2021
"Affranchir une montagne": panpan sur le tutu ! Geneviève Charras s'expose ! Charivari à la galerie, épatée deux fois (pâté de foie)
Dans le cadre de l'exposition "Art Doudou" à la Galerie Art Course
"Affranchir une montagne"ou s'affranchir d'une montagne....
Une montagne de peluches danseuses-danseurs, empilés dans un coin de la galerie, agencée en dialogue et clins d'oeil: doudous accumulés, collectionnés pour leur plasticité, matière douce, tendre et redoutable à la fois: entre le rose dominant, le tulle de tarlatane et les formes entre animal et humanité à deux pattes!
Travail sur la submersion, le "trop", le "plein", le débordement.
Questionner la violence de l'arrachement au doudou ou sa dépendance, son addiction ou la passation de cet objet transitionnel sur d'autres supports ou êtres humains...Performance spectaculaire "panpan sur le tutu" lors du finissage de l'exposition. le 3 avril 16H
Prix de vente: aux enchères publiques: le prix de la performance: l'art à vendre en question !
C V et démarche créative:
Depuis 1957, la danse de la tête aux pieds
De danseuse interprète à titulaire d'un doctorat en sciences politiques, parcours intellectuel et physique dans l'univers bigarré de la danse d'aujourd'hui, métissée, réflexive, plasticienne.audacieuse, interactive, performative.
Dernière expérience: installation des plasticiennes "1001" kleck-moser à partir de ma collection danse de 1001 objets au petit cabinet du faubourg de pierre "le rêve du collectionneur"l (octobre 2020 / Janvier 2021) à strasbourg
Du 10 Mars au 3 Avril 2021
Vernissage mercredi 10 Mars de 15H 30 à 16H 30
PERFORMANCE lors du finissage le samedi 3 AVRIL 16H : on déstructure la sculpture en é-peluchant les doudous ! Tout Doudoucement !
mardi 9 février 2021
dorothée gilbert "étoile(s) !
" Le feu et la grâce "
Lorsqu'elle assiste à son premier ballet, Dorothée a tout juste dix ans et danse au conservatoire de Toulouse depuis trois ans.
À l'issue de la représentation, elle n'a plus qu'une idée en tête :
devenir danseuse étoile. Après un premier échec qui, loin de la mettre à
terre, lui donne encore plus de détermination et de force, Dorothée
intègre l'école de l'Opéra de Paris l'année suivante. Elle vient d'avoir
douze ans.
Puis, parce qu'elle ne peut s'imaginer un autre
parcours et qu'elle sait qu'elle n'atteindra son bonheur qu'en
interprétant les plus grands rôles du répertoire, la jeune ballerine va
s'accrocher à son rêve, à son étoile, encouragée et soutenue par ses
parents qui n'hésitent pas à tout quitter pour la suivre à Paris. Elle
va gravir toutes les marches qui la mèneront à la consécration : le 19
novembre 2007, à vingt-quatre ans, à l'issue de la représentation de
Casse-Noisette, elle est nommée étoile.
Dans cet ouvrage
superbement illustré par les photographies de James Bort, Dorothée
Gilbert dévoile avec une sincérité touchante son parcours exceptionnel,
depuis ses mauvaises notes à l'école de danse et les difficultés d'une
adolescence " pas comme les autres ", consacrée au travail et à la
compétition, jusqu'aux immenses rôles d'interprétation qui l'entraînent
sur les plus belles scènes du monde, en passant par les blessures et les
moments de doute mais aussi en évoquant son immense bonheur d'être
mère. Autant d'événements qui émaillent sa jeune et fulgurante
trajectoire.
Mais plus encore, elle nous donne à voir combien la détermination et la force de caractère peuvent conduire au firmament.
"danser" de hugo marchand : ça va bien se vendre !
Danser
-
- Avec la collaboration de : Caroline de Bodinat
En partageant son apprentissage, Hugo Marchand pose un regard sur la danse comme école de l’acceptation. Celle de l’immensité du travail qu’impose la concrétisation d’un rêve. De la quête d’excellence au façonnage de la confiance en soi pour le réaliser. Le bras de fer entre doutes et détermination. De la solitude à la surexposition, de l’amitié possible malgré la compétition. La perpétuelle confrontation au miroir, reflet des imperfections à dépasser.
L’expérience d’une métamorphose.
la malédiction des flamants roses : de nussy et coat !
Dans ce grand album ludique et foisonnant, les personnages se révoltent contre les choix de l’auteure et de l’illustratrice : pas facile de contenter tout le monde !
mercredi 3 février 2021
"AMOUR-S Lorsque l'amour vous fait signe, suivez-le... ": Radhouane El Meddeb (La compagnie de Soi) et le "ravissement".
COPRODUCTION POLE-SUD
FRANCE / 3 DANSEURS + 1 MUSICIEN / 60’
« Alors Almitra dit, Parle-nous de l’Amour. Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s’étendit sur eux. Et d’une voix forte il dit : Quand l’amour vous fait signe, suivez-le. » C’est ainsi que débute l’un des célèbres poèmes de Khalil Gibran. En écho à l’écriture mystique de cet artiste libanais des débuts du 20è siècle, ayant passé la majeure partie de sa vie aux Etats-Unis, Radhouane El Meddeb a créé AMOUR-S lorsque l’amour vous fait signe, suivez-le… Une pièce qui ouvre l’espace à la présence et à l’écoute. Sur scène, une femme et deux hommes. Tour à tour, les trois interprètes entrent en dialogue avec les compositions pour piano de Nicolas Worms que le musicien interprète lui-même au plateau. L’écriture du chorégraphe semble s’adapter à chacun d’entre eux. Parfois toute en lenteur, elle fait s’incliner le corps vers l’avant, ou le courbe en arc, visage levé vers le ciel. Parfois vive, elle se heurte au cycle du temps avec des gestes jaillissants ou encore happe un autre corps dans la spirale infinie des tours. Ménageant des vides et des silences, elle semble osciller en fonction du souffle ou des présences, tissant peu à peu le sens d’une démarche aussi fine que profonde de ce que peut représenter pour l’être, la dimension de l’interprétation."