samedi 27 avril 2013
Christian Lacroix à l'Opéra National du Rhin: une "perle rare"
François Lesage, ce merveilleux "marchand de perles" et broderies pour la mode, partenaire de Christian Lacroix entre autre, disait: "Un couturier c'est comme un compositeur. S'il n'y a pas de musiciens pour jouer sa partition, il ne se passe rien!"
Gageons que la nouvelle expérience de ce merveilleux "touche à tout" qu'est l'artiste-artisan Christian Lacroix, à savoir réaliser les costumes de scène pour la production des "Pêcheurs de perles" de Bizet à l 'ONR de Strasbourg, sera une aventure délicieuse. Comme toutes ses autres collaborations pour le ballet ou l'opéra: une surprise décapante, riche de son passé d'amoureux du "beau" et du "bien fait".
Christian Lacroix, passionné de tauromachie, de design (celui du TGV, du tram de Montpellier, de deux hôtels à Paris), éditeur de collections de tissus et tapisseries pour "designers guild", scénographe d'expositions, musée Réatu à Arles, Arts Déco à Paris, au centre du costume à Moulins, inventeur et concepteur de mise en espace de monuments historiques (bientôt l'abbaye de Montmajour) commissaire de manifestations comme les rencontres photographiques d'Arles et bientôt invité par la maison Schiaparelli pour "relooker" la collection 2013..... notre Jean Cocteau de la "société du spectacle" n'a de cesse que de se risquer à tout, plonger dans le vide, s'exposer!!!! Aux regards, à la critique, en allant de l'avant.
Bizet, c'est Carmen qui a bercé son enfance, c'est l'arlésienne qui sillone son parcours de créateur et de chasseur de perles rares et baroques.
Les matières, les tissus,les broderies et perles sont au centre de son travail de créateur de costumes de scène: dernièrement pour le ballet "La Source", il puise autant dans son imaginaire qu'au cœur des traditions et du patrimoine artistique, avec respect et audace!
Pour la danse il collabore autant avec Karole Armitage que Blanca Li, il ose "Zoopsie comédie" avec Beau Geste dans les années 1985, pour accompagner un processus artistique commun.
Jamais seul dans ses entreprises, jamais "à la mode", toujours au -delà des clichés et sentiers battus.
Le "toucher", la peau, les tissus révèlent pour lui, un monde à "porter" sur soi, à expérimenter.
Le costume de scène est bien cette "seconde peau" dont parlent les danseurs, mais c'est aussi une partie intégrante du spectacle qui se fond aux décors dans l'espace, animant de couleiurs et matières l'intrigue et la musique.
Un costume n'est pas un gadget, c'est de la haute couture pour le corps qui l'habite qui s'y meut au service ici de l'Opéra, de la mise en scène signée Vincent Boussard
On y retrouvera la griffe Lacroix et la manière!!!!!
Les Pêcheurs de perle" à l'ONR du 17 au 30 Mai
vendredi 26 avril 2013
vendredi 19 avril 2013
"Tapage nocturne": beaucoup de bruit pour Ariane Pinel
Ca danse dans "tapage nocturne", la dernière BD d'Ariane Pinel, une illustratrice, ex arts déco qu'on a pu apprécier aux éditions l'Institut Pacôme,les Rhubarbus, l'Oeuf...A la gendarmerie, les gendarmes rient...Pas toujours cependant, car le "tapage nocturne" fait partie de leurs interventions de choix!
Halte là, La musique et la danse sont de mise dans cette BD pleine d'humour et de cocasserie."Arrête, tu vas me donner envie de danser"! s'exclame le héros, Guy qui danse comme lors de la légendaire danse de Saint Guy!Plein de fleurs, de notes égrenées, de charme dans la narration, légère, gaie, simple.Emballez-vous aussi pour cette illustratrice qui fait du bal un petit chef-d'oeuvre de voltes, de coups de crayons virevoltants!Pendant ce temps, les gendarmes vont se convertir doucement en danseurs de danses trad,"La bourrée des grandes poteries" est alors un épisode désopilant!
Quand la marée-chaussée tangue, prenez garde, le navire s'égare dans de bien belles contrées de la désobéissance !Et le corps de métier s'affole au bénéfice de la fantaisie, et du respect de l'autre.
Quand on apprend à se connaitre, tout est possible, meme avec un uniforme!
Halte là, La musique et la danse sont de mise dans cette BD pleine d'humour et de cocasserie."Arrête, tu vas me donner envie de danser"! s'exclame le héros, Guy qui danse comme lors de la légendaire danse de Saint Guy!Plein de fleurs, de notes égrenées, de charme dans la narration, légère, gaie, simple.Emballez-vous aussi pour cette illustratrice qui fait du bal un petit chef-d'oeuvre de voltes, de coups de crayons virevoltants!Pendant ce temps, les gendarmes vont se convertir doucement en danseurs de danses trad,"La bourrée des grandes poteries" est alors un épisode désopilant!
Quand la marée-chaussée tangue, prenez garde, le navire s'égare dans de bien belles contrées de la désobéissance !Et le corps de métier s'affole au bénéfice de la fantaisie, et du respect de l'autre.
Quand on apprend à se connaitre, tout est possible, meme avec un uniforme!
jeudi 18 avril 2013
"The Grandmaster": chorégraphie du kung fu!!!
Le film de Wong Kai Wai est une perle d'images chorégraphiques, de combats de haut vol filmés de main de maître! Tony Leung, Chiu Wai et Zwang Ziyi excellent par leur présence physique, silencieuse, maîtrisée jusqu'au moindre regard.
La scène d'introduction du film est magistrale: montage et rythmique digne du chorégraphe Woo Ping Yuen, partenaire du réalisateur depuis belle lurette!
Ip Man ?
C'est LE Grand maître incontesté du wing chun, un art martial chinois. Ip Man (ou Yip Man), né en 1893 et mort en 1972, a consacré toute sa vie au kung-fu, ou wushu pour être plus précis, après avoir résisté à l'envahisseur japonais dans les années 30. Il doit une partie de sa notoriété au fait d'avoir été le professeur de Bruce Lee. Très populaire en Chine, ce n'est qu'en 2008 que le septième art lui rend enfin hommage avec le film Ip Man, qui aura une suite en 2010 et dont un troisième volet est attendu cette année. Avec The Grandmaster, le cinéaste chinois Wong Kar-Wai témoigne à son tour de sa fascination pour la figure d'Ip Man avec un film mélangeant discipline, amour, vengeance et famille.
The Grandmaster s'inscrit entre réalité et fiction. Si le personnage d'Ip Man, interprété ici par l'excellent Tony Leung, a bien existé, Wong Kar-Wai a créé un univers légendaire autour du Grand maître pour obtenir une épopée sensible du kung-fu. Ainsi, le personnage de Gong Er est complètement fictif. Cet alter ego féminin d'Ip Man, inventé de toute pièce, sera l'objet d'un amour impossible car appartenant à un clan rival se battant pour la suprématie du kung-fu. The Grandmaster n'est pas un film de super-héros, mais une histoire romanesque d'artisans du kung-fu, manière particulière de vivre et de penser, intrinsèquement liée à l'histoire de la Chine.
Film d'ouverture du dernier festival du film de Berlin, on peut dire que The Grandmaster s'est fait attendre. Le projet a en effet mis 10 ans à se concrétiser et le tournage a connu de nombreux retards et contretemps. L'attente en vaut finalement la peine. Véritable fresque martiale éblouissante, The Grandmaster jouit d'un esthétisme à couper le souffle. Mise en scène fluide, images d'exception et chorégraphies survoltées des combats de Woo-Ping Yuen (Matrix, Tigre et Dragon, Kill Bill) qui resteront à coup sûr dans les annales du genre : que l'on soit fan ou non du kung-fu, The Grandmaster est un grand moment de cinéma.
Gong Er, interprétée par Zhang Ziyi, maîtrise la figure complexe et mortelle des " 64 mains ".
La scène d'introduction du film est magistrale: montage et rythmique digne du chorégraphe Woo Ping Yuen, partenaire du réalisateur depuis belle lurette!
Ip Man ?
C'est LE Grand maître incontesté du wing chun, un art martial chinois. Ip Man (ou Yip Man), né en 1893 et mort en 1972, a consacré toute sa vie au kung-fu, ou wushu pour être plus précis, après avoir résisté à l'envahisseur japonais dans les années 30. Il doit une partie de sa notoriété au fait d'avoir été le professeur de Bruce Lee. Très populaire en Chine, ce n'est qu'en 2008 que le septième art lui rend enfin hommage avec le film Ip Man, qui aura une suite en 2010 et dont un troisième volet est attendu cette année. Avec The Grandmaster, le cinéaste chinois Wong Kar-Wai témoigne à son tour de sa fascination pour la figure d'Ip Man avec un film mélangeant discipline, amour, vengeance et famille.
The Grandmaster s'inscrit entre réalité et fiction. Si le personnage d'Ip Man, interprété ici par l'excellent Tony Leung, a bien existé, Wong Kar-Wai a créé un univers légendaire autour du Grand maître pour obtenir une épopée sensible du kung-fu. Ainsi, le personnage de Gong Er est complètement fictif. Cet alter ego féminin d'Ip Man, inventé de toute pièce, sera l'objet d'un amour impossible car appartenant à un clan rival se battant pour la suprématie du kung-fu. The Grandmaster n'est pas un film de super-héros, mais une histoire romanesque d'artisans du kung-fu, manière particulière de vivre et de penser, intrinsèquement liée à l'histoire de la Chine.
Film d'ouverture du dernier festival du film de Berlin, on peut dire que The Grandmaster s'est fait attendre. Le projet a en effet mis 10 ans à se concrétiser et le tournage a connu de nombreux retards et contretemps. L'attente en vaut finalement la peine. Véritable fresque martiale éblouissante, The Grandmaster jouit d'un esthétisme à couper le souffle. Mise en scène fluide, images d'exception et chorégraphies survoltées des combats de Woo-Ping Yuen (Matrix, Tigre et Dragon, Kill Bill) qui resteront à coup sûr dans les annales du genre : que l'on soit fan ou non du kung-fu, The Grandmaster est un grand moment de cinéma.
Gong Er, interprétée par Zhang Ziyi, maîtrise la figure complexe et mortelle des " 64 mains ".
mardi 16 avril 2013
Actualité: mon "patrimoine" à moi:inestimable!
Ma fortune dans ma collection d'objets sur la danse: le Shadock en tutu!!!!
a vos déclarations!!!! Pompez!
a vos déclarations!!!! Pompez!
lundi 15 avril 2013
ciné danse: Valéry et la méduse! Médusant!!!
Danse-écran: un écrin pour la danse!
La caméra s'accomode très bien du mouvement dansé préexistant.
C'est l'une de ses fonctions fondamentales que de le traquer et le décomposer au sein du processus cinématographique.La transfiguration est accomplie à la projection.Sur l'écran chaque geste est une vague, chaque pas dansé, un séisme.D'autant que la cinégénie, par nature, érotise. Paul Valéry qui consacra de nombreuses pages à la dimension métaphysique de cette poésie du mouvement qu'est la danse, décrivit parfaitement le phénomène.Pour le philosophe, la plus libre,la plus souple et la plus voluptueuse des danses possibles lui apparut sur un ECRAN où l'on montrait de grandes méduses:
La simple capture du mouvement d'un bal de méduses offre, métamorphosée par le dispositif cinématographique, la danse la plus fascinante qui soit!"
La caméra fait-elle écran à la danse? Avec ses mouvements, sa conduite physique par le cadreur, sa façon de s’immiscer dans la danse...Saisir le corps dansant ou faire danser les images?
Le "monoloog van Fumiyo Ikeda op het einde van Ottone/Ottone" de Walter Verdin sur une chorégraphie de Anne Teresa De Keersmaeker serait bien la plus belle chorégraphie de l'image!
Fumiyo Ikeda que rencontrera Peter Greenaway pour un duo filmé en 1992:une pièce maitresse dans l'histoire des rapports étroits entre la danse et le cinéma:l'espace et le rythme agrémenté de la prise de son ou de la musique!
dimanche 14 avril 2013
pan pan tutu: la fleur romantique de la ballerine: re non cul
Voici un "tutu" re non cul pour le légendaire "panpan culcul" de notre enfance, l'origine du mot "tutu"!!!
Béjart ne disait-il pas "la tutu -plateau" est le plus pornographique des costumes....
Béjart ne disait-il pas "la tutu -plateau" est le plus pornographique des costumes....
Louis de Cahusac: une affaire de danse ancienne et moderne!
Pas de scandale ici, mais un petit rappel historique sur un auteur ayant contribué à l'histoire de la danse, pas à "d'autres histoires" sordides!!!
Il fut écuyer et secrétaire des commandements du comte de Clermont, fit la campagne de 1743 avec ce prince, et le quitta pour se livrer à la littérature.
On a de lui plusieurs pièces de théâtre, comme :Pharamond (1736)Le Comte de Warwick (1742), tragédieZénéide et l'Algérien (1743).
Poète dramatique et lyrique, il collabore avec Jean-Philippe Rameau pour de nombreuses œuvres lyriques :Les Fêtes de Polymnie (1745)Les Fêtes de l'Hymen et de l'Amour (1747)Naïs (1749)Zoroastre (1749)Anacréon (1754).
Il est très vraisemblablement l'auteur du livret des Boréades, dernière tragédie lyrique de Rameau dont les répétitions eurent lieu en 1764 mais qui ne fut représentée en public qu'en 1982.
Il participe également à la rédaction d'articles pour l'Encyclopédie, notamment sur le ballet, le chant, la comédie-ballet, la contredanse, etc.
Enfin, il publie La Danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse (La Haye, Jean Neaulme, 1754, réédité en 2004).
Parmi les librettistes de Rameau, c'est celui dont la collaboration dura le plus longtemps ; le compositeur était doté d'un fort mauvais caractère, il était en outre très pingre : seul Cahusac parvint à s'entendre durablement avec lui.
On le compte parmi les prétendants de la cantatrice Marie Fel.
Il fut écuyer et secrétaire des commandements du comte de Clermont, fit la campagne de 1743 avec ce prince, et le quitta pour se livrer à la littérature.
On a de lui plusieurs pièces de théâtre, comme :Pharamond (1736)Le Comte de Warwick (1742), tragédieZénéide et l'Algérien (1743).
Poète dramatique et lyrique, il collabore avec Jean-Philippe Rameau pour de nombreuses œuvres lyriques :Les Fêtes de Polymnie (1745)Les Fêtes de l'Hymen et de l'Amour (1747)Naïs (1749)Zoroastre (1749)Anacréon (1754).
Il est très vraisemblablement l'auteur du livret des Boréades, dernière tragédie lyrique de Rameau dont les répétitions eurent lieu en 1764 mais qui ne fut représentée en public qu'en 1982.
Il participe également à la rédaction d'articles pour l'Encyclopédie, notamment sur le ballet, le chant, la comédie-ballet, la contredanse, etc.
Enfin, il publie La Danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse (La Haye, Jean Neaulme, 1754, réédité en 2004).
Parmi les librettistes de Rameau, c'est celui dont la collaboration dura le plus longtemps ; le compositeur était doté d'un fort mauvais caractère, il était en outre très pingre : seul Cahusac parvint à s'entendre durablement avec lui.
On le compte parmi les prétendants de la cantatrice Marie Fel.
jeudi 11 avril 2013
Steven Cohen à Strasbourg: un "choc" salvateur, un "fesses-book" édifiant: un é-talon haut de l'art..
Ce performeur sud américain, blanc, homosexuel et juif, de quoi être la cible actuelle de bien des flèches homophobes et racistes, est actuellement en résidence "workshop" à Strasbourg à l'initiative de l'HEAR et de Pôle Sud.
Il rencontrait hier soir un large public au studio, pour y présenter quatre films, retraçant ses performances, à Johannesburg, Vienne et dans son intérieur domestique , celui de son enfance.
Rencontre émouvante et touchante, tant ce personnage "timide, effacé" fascine par le courage et l'authenticité de son engagement, de sa démarche artistique, politique, insufflée depuis ses débuts.par une vague d'insurgé.
C'est toujours à son corps défendant qu'il s'expose sur la voie publique, lors d'un vote, sur un chantier dans un bidonville ou sur les très bourgeoises places de Vienne...
C'est l'espace qui le fascine, toujours urbain, très ancré dans le politique:l'espace commun que l'on partage ou que l'on refuse à l'autre qui serait "différent".
Choc des images , des comportements , des situations...
Devant cet homme maquillé de noir et blanc, rubis et autres diamants sur et dans le corps, on ne peut que réagir: c'est un ange, un dieu ou un démon, un fou, un iconoclaste qui pose les choses face au monde dont il est issu.
Un artiste qui choque, décale et déplace les blessures et les plaies de l'histoire, de son histoire et de celle des autres: les juifs, les noirs, les démunis....
Non sans ironie, humour: il adore les "fesses" des autres, est fasciné par le corps usé de sa "nounou", il vibre sur des talons gigantesques jusqu'à lui entraver la marche, les déplacements, le faire ramper devant l'autre mais toujours avec dignité, respect.
Ces hauts talons emblématiques d'une androgénie singulière lui donnent une allure vacillante, pieds en dedans, corps recroquevillé ou extatique, christique selon ses volontés spectaculaires.
C'est un cyclone, une tempête qui souffle de façon salvatrice dans le monde l'art: un performeur hors pair qui se livre et se donne pour délivrer un "fesses book" déroutant sur la toile blanche et noire de nos écrans.
Il rencontrait hier soir un large public au studio, pour y présenter quatre films, retraçant ses performances, à Johannesburg, Vienne et dans son intérieur domestique , celui de son enfance.
Rencontre émouvante et touchante, tant ce personnage "timide, effacé" fascine par le courage et l'authenticité de son engagement, de sa démarche artistique, politique, insufflée depuis ses débuts.par une vague d'insurgé.
C'est toujours à son corps défendant qu'il s'expose sur la voie publique, lors d'un vote, sur un chantier dans un bidonville ou sur les très bourgeoises places de Vienne...
C'est l'espace qui le fascine, toujours urbain, très ancré dans le politique:l'espace commun que l'on partage ou que l'on refuse à l'autre qui serait "différent".
Choc des images , des comportements , des situations...
Devant cet homme maquillé de noir et blanc, rubis et autres diamants sur et dans le corps, on ne peut que réagir: c'est un ange, un dieu ou un démon, un fou, un iconoclaste qui pose les choses face au monde dont il est issu.
Un artiste qui choque, décale et déplace les blessures et les plaies de l'histoire, de son histoire et de celle des autres: les juifs, les noirs, les démunis....
Non sans ironie, humour: il adore les "fesses" des autres, est fasciné par le corps usé de sa "nounou", il vibre sur des talons gigantesques jusqu'à lui entraver la marche, les déplacements, le faire ramper devant l'autre mais toujours avec dignité, respect.
Ces hauts talons emblématiques d'une androgénie singulière lui donnent une allure vacillante, pieds en dedans, corps recroquevillé ou extatique, christique selon ses volontés spectaculaires.
C'est un cyclone, une tempête qui souffle de façon salvatrice dans le monde l'art: un performeur hors pair qui se livre et se donne pour délivrer un "fesses book" déroutant sur la toile blanche et noire de nos écrans.
mercredi 3 avril 2013
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