Un film documentaires sur ces "choristes" dans l'ombre des très grands musiciens.
La danse chorale, elle aussi du temps de Wigman et Laban et même aujourd'hui pour Mathilde Monnier, n'est pas loin de cette réflexion.
Faire chorus avec les autres et être transportés, supportés par leur énergie!!!
La voix, le corps et le souffle sont de mise et l'on ne peut rien cacher derrière quoi que se soit!
L'instrument ne ment pas!
Nous sommes des
millions à connaître leurs voix, mais personne ne connaît leurs
noms. Twenty Feet from Stardom raconte l’histoire secrète des choristes
qui se cachent derrière les plus grands hits de la musique populaire.
C’est une célébration de ces voix de l’ombre, de ces performances
d’exception qui, au-delà de la lumière des projecteurs, du fond de la
scène, apportent tellement à ces chansons que nous connaissons tous. Le
film suit une demi-douzaine de ces chanteurs de talent à travers
l’histoire de la musique. Chacun a sa propre expérience à partager, en
marge de la gloire et des stars mondiales. Ils représentent des styles
musicaux variés, illustrent des époques différentes, mais tous font
partie de la grande famille des voix qui nous font vibrer. Leur tour est
venu d’entrer dans la lumière...
Le rêve d'une époque aux USA: des scènes de bal, de danse pour notre héroine, Eve, fille du nouveau monde en folies! Pages 22/23,la voici parachutée sur une balançoire qui vole littéralement!
Quelle grâce dans le trait de peinture!
Page 46, c'est un duo d'amour chaloupé, enivrant.... Et page 64, une curieuse évocation d'Isadora Duncan et de la Loie Fuller!
Ca danse donc énormément dans cette imagerie très Mucha! Un roman graphique sensible pour évoquer une icône érotique
de la Belle Époque, surnommée « la fille sur la balançoire de velours
rouge ».
Evelyn « Eve » Nesbit (1884-1967) est la première pin-up
du XXe siècle, la première muse d’une société de consommation qui
fabrique l’image d’une vedette pour la brûler ensuite. Adolescente, Eve
est magnifique. Chaperonnée par une mère abusive qui exploite
outrageusement ses charmes naturels, elle arrive à 16 ans à New York,
une mégapole alors en pleine explosion économique. Très vite, sa beauté
rayonnante est captée par les peintres, les photographes et les
publicitaires de la Belle Époque. Mais l’ascension de la « vraie Eve
américaine » – « the true American Eve », comme on l’avait qualifiée –
est aussi fulgurante que le sera sa chute, sordide.
Dans ce roman graphique aux douces images aquarellées,
Nathalie Ferlut a choisi de retracer les six années déterminantes de la
vie d’Eve Nesbit, icône du début du XXe siècle. Une démonstration
réussie de savoir-faire narratif et un bel exemple de « biopic »
dessiné.
Cette série de mangas, consacrée à la danse est unique et fort édifiante!
Ecrite par Masahito Soda, publiée par Delcourt, voici une série palpitante et très bien dessinnée
Subaru est une petite
fille qui, contrairement aux autres enfants de son âge, prend rarement
le temps de jouer. À la fin des cours, elle se rend à l'hôpital où elle
retrouve son frère, qui souffre d’une tumeur cancéreuse au cerveau.
Chaque jour, elle lui raconte sa journée en dansant. Mais ce dernier
décède et pour la petite fille le traumatisme est trop grand...
L’entraînement de Subaru
est dur, mais elle ne fléchit pas. Elle part pour Lausanne, soutenue par
ses amis du Palais Garnier. Alors que ses efforts portent enfin leurs
fruits, Subaru apprend la mort d’Isuzu, la veille de la finale ! Face à
cette nouvelle, Subaru s’effondre, avant de tomber malade et perdre
toute volonté… Participera-t-elle à la dernière étape du grand prix de
Lausanne ?
Pour cette saint sylvestre, voici une petite réflexion sur le guy, l'an neuf et la danse mythique qui s'y racorde!!!
De la chine à François Hollande, quel parcours!!!!
La chorée de Sydenham, nommée ainsi d'après Thomas Sydenham, est une maladie infectieuse du système nerveux central, apparaissant après une infection à streptocoques
bêta-hémolytique du groupe A, avec fièvre, caractérisée par des
mouvements involontaires et contractions des muscles du tronc et des
extrémités. Elle touche les enfants de 7 à 14 ans consécutivement à une
contamination aux streptocoques. Les antigènes
streptococciques ressemblent à ceux retrouvés au niveau des tissus
nerveux, ce qui entraîne un rhumatisme articulaire aigu (RAA). Elle se
guérit naturellement.
En langage courant, elle est appelée la « danse de saint Guy ».
L'appellation danse de saint Guy semble dater du IXe siècle, après des guérisons miraculeuses lors du transfert des reliques de saint Guy de Saint-Denis vers la Saxe. Le culte de saint Guy, en tant que protecteur des épileptiques et des malades atteints de chorée, s'est alors développé
Voici celle de Strasbourg, et celle du président François Hollande!!!!!
Aujourd’hui, l’expression Danse de Saint-Guy ne correspond pas à la
maladie de Huntington mais à la Chorée de Sydenham, maladie
rhumatismale, qui touche les enfants de 5 à 15 ans, qui est la
conséquence d’une infection du système nerveux central, et qui se soigne
avec de la pénicilline. Andy Warhol en a d’ailleurs souffert : « En
1937, il est alors atteint de la maladie de la danse de Saint Guy.
Souvent alité durant sa maladie, il est mal-aimé dans son école, et
passe la majorité de son temps avec sa mère avec qui il tisse un lien
très fort. Lorsqu’il est confiné à son lit, Andrew dessine, écoute la
radio et collectionne des photos de stars de cinéma. Plus tard, Warhol
décrira cette période comme très importante dans son développement
personnel et celui de ses goûts. En 1942, Andrew qui a alors 14 ans perd
son père après trois ans de maladie. » (Wikipedia). (Ici, petit
tortillon vers mes chers alités !)
Tableau d'Auguste Renoir (1876). Huile sur toile, 131 × 175 cm. Musée d'Orsay, Paris.
D'après le témoignage de Georges Rivière, ami et
modèle occasionnel de Renoir, le tableau fut peint « entièrement sur
place », en 1876, dans une guinguette de Montmartre. Celle-ci tirait son
nom d'un des derniers moulins subsistant sur la Butte où, le dimanche
après-midi, les habitants du quartier et de nombreux peintres se
retrouvaient pour danser. Après que Renoir eut décidé de représenter ce
divertissement populaire, à chaque occasion propice, les amis du peintre
l'aidaient à transporter sa toile depuis son atelier de la rue Cortot.
Minutieusement élaborée à partir de nombreuses études préparatoires et
de deux esquisses d'ensemble, cette composition complexe met en scène de
multiples personnages en mouvement. Parmi ceux-ci, il est possible de
reconnaître l'écrivain Georges Rivière, les peintres Franc-Lamy et
Goeneutte attablés au premier plan, avec les modèles Jeanne et Estelle
autour de verres de grenadine. Parmi les danseurs du second plan, les
peintres Cordey, Gervex, et Pedro Vidal occupé à danser avec Margot,
ainsi que le journaliste Paul Lhote et Pierre-Eugène Lestringuez, un ami
de jeunesse de Renoir.
Pour la première fois, dans cette composition
ambitieuse, Renoir transpose la technique spontanée qu'il a expérimentée
depuis 1874 dans des œuvres de format plus modeste. Se livrant ici à
grande échelle à l'étude des reflets lumineux et des ombres colorées, il
cherche à traduire les effets d'une lumière complexe, tamisée par le
feuillage des acacias, en éclaboussant de taches rondes les canotiers
des danseurs, le front de la danseuse de gauche, la veste noire du
personnage assis de dos au premier plan : filtré par la végétation, le
soleil, détermine des zones d'intensités lumineuse variées, en
particulier sur les visages et les vêtements. Ces effets sont rendus par
des touches juxtaposées, nettement visibles, qui unifient l'ensemble
dans une vaste vibration colorée.
Lors de sa présentation à la troisième exposition du
groupe impressionniste, en 1877, les critiques réfractaires ne
manquèrent pas de tourner cette toile en dérision : celui du Moniteur universel
se demanda comment des danseurs pouvaient évoluer sur « un sol pareil à
ces nuages violacés qui obscurcissent le ciel un soir d'orage ». Mais
le tableau, salué par Émile Zola, fut aussi l'objet de plusieurs
critiques élogieuses, comme celle de Gustave Geffroy, qui devait écrire
en 1883 : « Le Moulin de la Galette est l'un de ces complets résumés
d'observation vitale et d'ambiance lumineuse : griserie de la danse, du
bruit, du soleil, de la poussière d'une fête en plein air - excitation
des visages, laisser-aller des poses -, un rythme où tournent et
s'immobilisent les robes roses, bleu clair, bleu sombre, noires - un
mouvement de la passion, une ombre qui gagne, un feu qui court, le
plaisir et la fatigue -, toutes les pauvres héroïnes de romances aux
fins visages, aux mains expressives, aux attitudes légères envolées, ou
lasses, qui expriment l'espoir, l'ivresse, l'abandon, le farouche
ennui. »
L'exposition du tableau en 1883 et 1892, dans des expositions Renoir
chez Durand-Ruel, confirma son succès, et, lors de son arrivée au musée
du Luxembourg en 1896, avec l'ensemble des toiles léguées à l'État par
le peintre Gustave Caillebotte, il se vit unanimement qualifier de
« chef-d'œuvre ».
Tout au long de sa collaboration avec Régine Chopinot, Jean-Paul
Gaultier aime nourrir cette insolence, rire de l'académisme. Robes
corsets, créations pied-bot, tongs : Gaultier s'amuse de la danse,
indispose les artistes en leur imposant une nouvelle gestuelle. Certes,
le créateur se joue des codes de la danse, mais c'est avant tout le
tutu qui fait l'objet de toutes ses fantaisies : "l'histoire de
Jean-Paul Gaultier avec le tutu va au-delà de la danse. Il l'intègre
dans sa première collection en 1977 et aurait aimé qu'il se porte au
quotidien," rappelle Olivier Saillard. "Avec Régine Chopinot, il le
réinterprète, le coupe dans la masse, le recompose dans des formes
radicales, géométrisées. Il transforme même le tutu en jabot, le fait
porter sous un costume", continue-t-il. Sous l'aiguille de Jean-Paul
Gaultier, le tutu devient indifféremment un attribut d'homme ou de
femme. La danse, la mode, les sexes : tout s'enchevêtre pour donner
naissance à un nouvel univers où la mode et la danse ne font qu'un.
Un peu d'étymologie! Faisait, en ancien français dancier, il est surtout usité, au départ, dans la langue d’oïl, la langue d’oc ayant des verbes en *bal (→ voir bailar en espagnol et portugais, ballar en catalan, ballare en italien) correspondant à bal, balancer. Deux étymons sont possibles[1] pour expliquer le verbe et ses sens :
le francique *dintjan, en néerlandais deinzen
(« se remuer en divers sens ; s'éloigner ») mais il pose problème d’un
point de vue phonétique dans la mesure où l’on s’attendrait à un /i/ au
lieu du /a/ de danser.
le francique *dansôn (« tirer, traîner »), la danse étant une forme élégante et assez solennelle, trainante,
par rapport aux rondes bondissantes. À ce titre, on pourrait
réinterpréter les expressions idiomatiques « faire danser les écus »
comme les tirer de la bourse, ou « faire danser l’anse du panier » comme tirer
un panier alourdi par des achats, et qu’elles n’ont pris un sens
« bondissant » que lorsque le sens initial du verbe germanique s’est
perdu.
Déverbal de « danser » issu d'une racine romane qui signifie « tirer en longueur » apparenté au latin tendere (« tendre »), tensus (« tendu »); danse étymologiquement désigne une chaine, une file. L'allemand présente Reigen (« danse », Tanz est un emprunt postérieur aux langues latines) et Reihe (« file », « rangé »).
Souleymane Siamanka et Bertrand Cantat en 2011 chantaient:"Danser souslapluie"!
Lisez!!!!! "Cette nuit, le tonnerre chante comme un ténor et c'est lui qui a écrit ce couplet.
Il dit laissez le soleil sécher vos larmes s'il vous plait, allez danser
sous la tempête que la pluie essuie vos plaies, prenez place à
l'événement, le spectacle des éléments, dans le lointain le vent déploie
des ailes immenses. Danser sous la tempête le torse et les pieds nus,
face à un horizon recourbé comme un sourire qui souhaite la bienvenue.
Danser sous la tempête comme un arbre millénaire, comme une âme dans la
lumière, comme un navire qui a prit la mer. Danser sous la tempête comme
le témoin d'un miracle, comme un chaman en pleine transe au pays des
mirages. Prenez place à l'événement, le spectacle des éléments, dans le
lointain le vent déploie des ailes immenses. Laissez le soleil sécher
vos larmes s'il vous plait. Allez danser sous la tempête que la pluie
essuie vos plaies. Laissez le soleil sécher vos larmes s'il vous plait.
Allez danser sous la tempête que la pluie essuie vos plaies.
Lentement la terre qui s'ouvre, lentement le sang découvre les flammes,
mais le feu qui couve jamais ne s'apaisera. Le temps dans l'éclair se
répète à l'infini dans l'écho du futur et le dédale des siècles, pour
qu'à vos pieds s'efface le cercle des bannis. Et le ciel déclenche le
déluge, et le déluge fait naitre les ruisseaux, et les ruisseaux
rejoignent les rivières et les fleuves qui cognent aux portes océanes.
Et le ciel déclenche le déluge, et le déluge fait naître les ruisseaux,
et les ruisseaux rejoignent les rivières et les fleuves qui cognent aux
portes océanes.
Danser comme l'aigle vole, fait tournoyer même au sol, on doit accomplir
ce qu'on doit, on doit, on doit sous la rafale. Danse comme vacille un
guerrier épuisé qui jamais ne s'affale, danse comme la météore a déchiré
l'espace. Il n'y a que d'autres astres que les astres consolent et
isolent des désastres, danser pour effacer l'outrage que vos souffles
rejoignent le souffle des orages, que vos souffles rejoignent le souffle
des orages.
Laissez le soleil sécher vos larmes s'il vous plait. Allez danser sous
la tempête que la pluie essuie vos plaies. Laissez le soleil sécher vos
larmes s'il vous plait. Allez danser sous la tempête que la pluie essuie
vos plaies.
Allez danser sous la tempête que la pluie essuie vos plaies, danser pour
effacer l'outrage, danser sous la tempête comme un arbre millénaire,
que vos souffles rejoignent le souffle des orages, allez danser sous la
tempête que la pluie essuie vos plaies, que vos souffles rejoignent le
souffle des orages.
La nageoire anale du poisson électrique Eigenmannia virescens oscille selon deux mouvements antagonistes, ce qui confère stabilité et manœuvrabilité à l’animal.
Certains animaux, tels le colibri ou des espèces de poissons
électriques, ont une maitrise exceptionnelle de leurs déplacements. Le
colibri peut ainsi se déplacer très vite d'une fleur à une autre et
s'arrêter en vol stationnaire pour se nourrir de nectar. Les poissons
électriques peuvent, de la même façon, se maintenir en nage stationnaire
dans un courant et avancer ou reculer brusquement. En examinant de plus
près ces animaux, on découvre qu'ils font des mouvements qui ne
semblent pas participer directement au déplacement. À quoi servent ces
mouvements en apparence inutiles ? Noah Cowan, de l’Université Johns
Hopkins à Baltimore, aux États-Unis, et ses collègues, ont montré que la
double oscillation de la nageoire anale (située sous le ventre) du
poisson Eigenmannia virescens, lui confère à la fois stabilité et manœuvrabilité.
Ces deux critères sont considérés par les ingénieurs comme
antagonistes. Un système est stable s'il résiste à toute perturbation
qui pourrait altérer sa trajectoire, tandis qu'à l’inverse, il est
manœuvrable s’il peut changer de direction rapidement avec un minimum
d’effort. Le monde animal offre cependant des exemples qui concilient
ces deux critères. Le prix à payer est une dépense d’énergie
supplémentaire pour réaliser des mouvements qui ne participent pas
directement au déplacement.
C'est le cas du poisson électrique E. virescens, dont la
nageoire anale effectue un mouvement ondulatoire particulier. Constituée
d’environ 210 arêtes reliées par une membrane et chacune contrôlée par
plusieurs muscles, cette nageoire s’étend tout le long du ventre. Sa
partie antérieure oscille dans un sens tandis que la partie postérieure
oscille dans l’autre sens. Cela engendre deux forces antagonistes, l’une
orientée vers l’avant et l’autre vers l’arrière, comme deux hélices
alignées qui tourneraient en sens inverse.
N. Cowan et ses collègues ont étudié le rôle de cette double
oscillation par plusieurs approches. Ils ont filmé avec une caméra
ultra-rapide – à 100 images par seconde – le mouvement de poissons
électriques placés dans un courant de vitesse variable. Les poissons
étaient encouragés à maintenir une position stationnaire pour rester
cachés dans un petit abri. En faisant varier la vitesse du courant, les
chercheurs ont observé que le point nodal de la nageoire – le point qui
sépare les deux parties oscillant de façons opposées – se rapproche de
la queue quand la vitesse augmente. En augmentant la longueur de la
partie de la nageoire qui oscille en egendrant une force dirigée vers
l'avant, le poisson compense la force d’entraînement du courant. Cette
adaptation aux variations de vitesse se fait facilement, ce qui implique
une grande manœuvrabilité.
Par ailleurs, les chercheurs ont modélisé le double mouvement
d’oscillation. Ils ont montré que celui-ci crée une force
d’amortissement qui augmente la stabilité du poisson en réduisant les
effets liés à des perturbations. Ils ont ensuite construit un robot
équipé d’une nageoire anale reproduisant le mouvement de E. virescens,
et qui leur a permis de confirmer leurs observations. En outre, cela
suggère des pistes pour construire des véhicules à la fois stables et
manœuvrables.
Le supplément d’énergie à fournir en vaut-il la chandelle ? En théorie, E. virescens
pourrait très bien parvenir au même résultat avec une oscillation
simple de sa nageoire. Mais cela nécessiterait de mobiliser plus de
ressources cognitives pour corriger les perturbations ou amorcer un
changement de direction. La double oscillation, qui semble être un
mouvement plus complexe, amortit en fait d'elle-même les perturbations,
et facilite les changements de direction. Ainsi, les ressources
cognitives seraient moins mobilisées par la locomotion, permettant au
poisson de se consacrer à d'autres tâches.
The one and only Thierry Mugler, celui qui nous a fait rêver, nous a
donné envie de travailler dans ce milieu, et que l’on doit désormais
appeler Manfred T. Mugler, is back on the blocks! Mais pas dans la
fashion.
Alors qu’il demeurait directeur artistique des parfums de sa marque
éponyme depuis 1992, il vient de se retirer de cette fonction tout en
restant conseiller créatif. De quoi lui laisser du temps pour ses
passions annexes.
Il s’était frotté à l’univers du spectacle à Las Vegas en collaborant
avec le Cirque du Soleil ; on était aussi allé le voir pour son court
métrage Z Chromozome, projeté pour l’ouverture du dernier
festival gay et lesbien, et en étions d’ailleurs sortis dubitatifs :
Mugler a le sens de l’image, c’est certain, du scénario moins.
C’est donc avec un plaisir et une impatience non dissimulés que l’on va
attendre décembre pour le voir s’épanouir dans une registre qui devrait
lui convenir à merveille : la revue parisienne revisitée. Des plumes,
des strass, des paillettes, de la musique, de la joie, des performances,
saupoudrés d’une bonne charge érotique : autant de tableaux
visuellement enflammés, féériques et fantasmatiques en perspective. Life
is a cabaret!
Les défilés Mugler de la grande époque avaient plus que n’importe quelle
autre présentation cette dimension spectaculaire. En mode pur show,
cela promet. Moulin Rouge, Lido & co ont du souci à se faire… Muglerfollies.com, pour un début des représentations à partir du 10 décembre, au Comedia, 4, boulevard de Strasbourg, Paris 10ème. .
"The show must go home"!
ou "Hom sweet home"?.....
Architecte de formation, Didier Fiuza Faustino développe un travail
protéiforme mêlant architecture, installation, performance et vidéo.
Exposé à plusieurs reprises à la biennale d’architecture de Venise, il
explore les frontières entre espace public et privé, espace
architectural et politique. Troublants, ses dispositifs interrogent le
corps dans sa dimension perceptive, sociale et politique, le plongeant
dans un état d’instabilité.
Didier Fiuza Faustino est né en 1968 à Chennevrières-sur-Marne (France). Des enveloppes de feutre en formes humaines, vides, sont suspendues au mur, comme autant de carcasses vides de sens, de chair.
On songe aux moines de Jan Fabre suspendus aux murs comme autant de fantômes désincarnés
On songe aussi aux travaux de Lucy Horta, aux chorégraphies et mise en scène de Christian Rizo, ces vêtements qui flottaient au souffle des ventilateurs,comme des enveloppes de danseurs absents, des peaux, des habitacles désertés de leurs contenus. "Nous ne pourrons plus rentrer chez nous". C’est à la galerie Michel Rein que nous irons plutôt, que l’artiste Didier Faustino investit au moyen d’une installation magistrale, intitulée We can’t go home again.
Conviés à pénétrer dans un monde ambigu, un monde ressemblant
étrangement au nôtre, postérieur à un désastre qui semble s’être déjà
produit, nous ne rentrerons plus chez nous, hantés que nous serons par
l’armure que cet autre nous-même s’est taillé dans la moquette de son
propre foyer. Nous ne rentrerons plus chez nous, étrangement inquiets
devant nos appartements et nos bureaux, rendus soudain inhospitaliers.
Nous ne pourrons plus cesser de penser aux vies qui animent nos décors
familiers et aux frontières fictives qui prétendent séparer l’art de nos
vies, les décisions politiques de nos modèles esthétiques. Et c’est à Didier Faustino que nous devrons de hanter désormais les galeries d’art. Didier Faustino, We can’t go home again, du 30 novembre au 16
janvier, galerie Michel Rein, 42 rue de Turenne Paris 3è, tél. : 01 42
72 68 13, http://michelrein.com
Ce "si Good boy", ce "Baron Samedi" qui a si bien su décaper les plateaux de la danse contemporaine, celle qu'à l'époque Dominique Frétard osa qualifier de "non danse" s'est éteint pour de bon.
Celui que l'on rencontrait à la Documenta de Kassel, à l’affût des autres écritures et expressions de l'art contemporain, celui dont le regard sans concession savait évaluer l'authenticité et le sincérité de son interlocuteur....Sans concession, implacable et pourtant si tendre aussi dans sa relation à l'autre.
Sur la scène, on se souvient de son apparition, planté sur des talons érigés et façonnés avec des boites de médicaments, vêtus d'un amas de slips enfilés les uns sur les autres, comme des couches superposées de supercheries et de mascarades, d'hypocrisie aussi.
Adios, very "bad boy" de la danse d'aujourd'hui: salut à toi dans l'au-delà des normes et des faux semblants....Et merci encore pour ce nouvel éclairage qui longtemps encore marquera nos émotions, notre façon de voir le monde, la danse et les danseurs!
"Tout va bien", adios!