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vendredi 25 janvier 2019

Amusez vous ! R'édicule ! à l'édicule !



photos véronique moser collectif 1001

 "canevas" de l'esprit d'installation in situ pour le "petit cabinet du pont de pierre", formule occupation "longue" .
Une autre formule plus "légère" fera l'objet de deux performances lors du vernissage et du finissage
.
NOTE D'INTENTION

"R'édicule" où le "petit musée de la danse s'édifie" avec les 1001 et unes ...Corine Kleck et Véronique Moser
Longtemps la vitrine dédiée à "la petite danseuse de 14 ans" de Degas demeura vide, attisant curiosité et impatience. Aujourd'hui nous lui donnons corps et existence dans l'édicule du faubourg de pierre, architecture quasi muséale et riche d'une longue histoire ...
Les 1001 et une et Geneviève Charras se sont entichées du monument et  proposent en son sein, que l'on ne saurait que trop voir, une installation  architectonique d'ouvrages -livres issus d'une bibliothèque idéale- aux tranches d'histoire de la danse, titres truculents, contant odyssée du geste. A l'encontre de la "légèreté" de la danse, de la mobilité du geste. La danse "livrée" au petit musée, collection inédite de 1001 objets évoquant cet art vivant et ancestral.
Muséifié à la Boris Charmatz , façon "conservatoire" fœtal, polyphonique, laboratoire alchimique, éprouvette de performances aléatoires.
Rendez vous performatifs de Geneviève Charras, charivarieuse,  ballet-yeuse, lutin jailli de cet habitacle paroxysmique de surface réduite: quelques mètres carrés d'espace à vivre et à regarder.
Cette grotte, terrier à ciel semi-ouvert, délivrera sa collecte,  sa collection de façon pérenne et occasionnelle à la fois.
"R'édicule, vous avez dit "r'édicule" ? On va voir !

samedi 14 avril 2012

Ciné Danse: piqure de rappel

On peut aller du côté de "Blanche Neige" de Anouk Brissac, pour le générique de fin avec démonstration très bollywood d'un vrai bal très kitsch où ça danse et ça chante, du côté de "Sur la piste du Marsupilami" de Romain Thoral pour la séquence où Lambert Wilson sappé à la Céline Dion, fait un show dansé désopilant....

Et puis les références des articles suivants en archives

2012
AVRIL : "My week with Marilyn"
FEVRIER:  TOUS LES ARTICLES

2011
DECEMBRE
"Minuit à Paris"
"Crazy Horse"
OCTOBRE
"Un monstre à Paris"
SEPTEMBRE
"Et maintenant"
"Charlie Chaplinn"
"La Fée"
"The Artiste"
JUIN
"Honey 2"
"Les contes de la nuit"
"Avignon en BD"
"Hop"
MAI
"kung fu panda 2"
"Un baiser papillon"
AVRIL
"Robert Cahen"
"Rio"
"La tarentelle"
"Charlot et Fred Astaire"
MARS
"Les bonobos"
"Pina Bausch"
"Danse et TNT"
"Black Swann"
FEVRIER
"Les Nains"

lundi 27 février 2012

danse et cinéma : N°6 Thierry De Mey

Thierry De Mey pour William Forsythe avec "One Flat thing reproduced" musique Thom Willems

Ce réalisateur de films, musicien, vidéaste, compagnon de route de Anne Teresa De Keersmaeker, Michèle -Anne De Mey, Wim Vandekeybus.ne se revendique pas comme"compositeur-réalisateur" et encore moins comme "compositeur-chorégraphe". Sa démarche interdisciplinaire se centre sur le mouvement parce qu'il conçoit ce dernier comme le fondement d'un dialogue entre les arts: "Le mouvement fédère et rassemble les approches, et provoque la fusion en une démarche synthétique".En outre qu'il s'agisse du mouvement dansé ou du mouvement produit par le musicien sur son instrument, ou du mouvement de la caméra."Venir à la rencontre" a toujours été pour lui une force alliée, une invitation, un risque excitant pour écrire, réaliser, composer de la musique: rencontre avec le poétique dans l'ouverture de cet espace très intérieur où le sens émerge, non encore formulé en mots, en notes, en images.Puis parallèlement à la rencontre avec la matière, le son, la lumière, la présence de ceux qui vont le porter: musiciens, acteurs, danseurs...
Sur la musique de film, il confie:
"Trop souvent, musiques de scène, de chorégraphie, musiques de films sont des musiques pauvres dont la raison d'être s'arrête à leur fonctionnalité au service du visuel, oubliant le souffle, l'inspiration, les sources du dépassement, de renouvellement que peut constituer le dialogue avec d'autres disciplines artistiques, avec d'autres modes de perception du réel."
Dans "One flat" grâce aux rapports entre les objets fixes, les corps en mouvement et l'articulation de la caméra, le film capture les principes chorégraphiques développés par Forsythe, fondés sur un système de signes visuels et interactifs entre les danseurs, en les transformant en langage du cinéma.
En 1905 dans "L'esprit des formes" Elie Faure prophétisait que le film de danse serait l'œuvre à venir où fusionneraient toutes les disciplines artistiques, dans un acte de création qui ne serait pas le fantasme totalitaire de l'addition de médias différents, mais au contraire une œuvre où toutes les données circuleraient pour se mettre mutuellement en tension.

Avec "Counter Phrase", chorégraphié par A.T De Keersmaeker et mis en musique par différents compositeurs contemporains-Aperghis, De Mey, Steve Reich....-Thierry De Mey propose un aboutissement de cette réflexion et porte aux nues ses axiomes tension-mouvement-souffle et interprétation.Il filme la danse sous des angles inhabituels pour élaborer une syntaxe d'images originales et transcrire la danse.Il porte aussi la danse dans des lieux extérieurs pour lui créer des espaces singuliers où elle trouve d'autres territoires d'écriture.

Cette même séance, visionnage de "Allée des cosmonautes" de Sahsa Waltz, fiction dansée et réalisée par la chorégraphe allemande berlinoise:une saga familiale sur fond de crise sociale dans un HLM.
Et "Annonciation" de Angelin Preljocaj (chorégraphie et réalisation)

samedi 9 avril 2011

Robert Cahen au "ralenti" ce samedi 16 AVRIL à l'Aubette

Robert Cahen a capturé la danse "au ralenti" dans "Solo" avec Bernardo Montet, dans "Parcelle de ciel" avec Susan Buirge:
"Il y a autant de concentration d'énergie dans le ralenti que dans la vitesse".
Il part d'une image fixe, y apporte le mouvement:
"J'arrête  l'image pour montrer qu'elle est pleine de mouvement".
Virillo veille au grain et Deleuze n'est pas loin (L'image-mouvement- cinéma 1) qui réfléchissent sur "ralenti-accéléré" avec force intelligence. Cahen toujours au "ralenti" et plus que jamais dans la course.
Walter Benjamin dans "L'œuvre d'art à l'époque de sa reproduction technique" affirme:
"De même le ralenti ne met pas seulement en relief des formes de mouvement que nous connaissons déjà, mais il découvre en elles d'autres formes, parfaitement inconnues qui n'apparaissent nullement comme des ralentissements de mouvements rapides, mais comme des mouvements singulièrement glissants, aériens, surnaturels."

Robert Cahen est présent à l'Aubette ce samedi 16 avril à 18h30 pour présenter son DVD en concertation avec les Musées de Strasbourg et le CEAAC.

course contre la montre!

vendredi 8 avril 2011

Ciné danse: Charlot et Fred Astaire:danseurs inspirés.

Charlie Chaplin danse ses premiers films, comme Fred Astaire, réinvente des pas de danse pour l'axe de la caméra. "C'est moi qui danse, pas la caméra" affirme-t-il!!! Charlot rencontre Debussy, Nijinsky, La Pavlova en 1914 et voit "L après midi d'un faune", le ballet qui va révolutionner l'art chorégraphique. Cet "homme qui danse", simplement, mime magistralement, sans fausse note des situations et des états de corps très divers.Son cinéma "muet" est un chef-d'œuvre du genre! Quant à Fred Astaire, le prince de la glissade, de l'apesanteur et de la retenue en suspension, il se délecte avec malice et un soupçon de modestie dans des histoires d'amour, histoires de corps transcendés par la danse et le chant.L"action, c'est la danse, la narration c'est ici le corps qui fait basculer et avancer l'intrigue. Très discrètement mais avec force et énergie. Entre les mouvements lents, sensuels d'Astaire, et ceux tétaniques et rapides de Charlot, les points de vue sur le "ralenti" et l' "accéléré" s'affrontent et s'épanouissent!
 
 
 
 
L'après-midi d'un faune: Nijinsky collector Pixi - photo:J.L.Hess

taps dancer collector photo:J.L.Hess

lundi 21 février 2011

atelier lycée Le Corbusier

Voici
« Entrez libres »
Expérimentation directe et spontanée de l’écriture chorégraphique « chorale », celle d’un chœur, corpus vivant se déplaçant dans l’espace du premier étage de la galerie
Divagations, trajets, contamination du mouvement de petites cellules groupales
Proliférations des propositions de rythmes et dynamiques des corps dans l’espace
Appropriation des espaces communs par chacun selon l’architecture, ses niches, ses volumes et matériaux
Prises de positions et points de vue sur les formes nées des accumulations gestuelles et physiques
Improvisation et danse-contact avec composition instantanée
Enoncé des impressions avec choix de mots sur les qualités de gestes, états de corps et sensations
Appréciation verbale des expérimentations
Ecoute collective, regards communs sur le travail des uns et des autres
Respirations et bien-être, confort des attitudes et postures
Conclusion et rebondissement sur une courte improvisation spontanée au son de la sonnerie
Séparation et dispersion des étudiants en satellites et constellation diverses, comme autant d’électrons libres

« Ressortez, libres »

atelier danse Lycée Le Corbusier

Les gestes inspirés du langage des signes : composition improvisée à partir d’un mot, attitudes empruntées à la gestuelle des bras, mains, définition d’un espace privé-public afin de communiquer, à deux, au groupe
Composition instantanée à partir de la succession, empilement et accumulations de gestes personnels
Etude des déplacements dans l’espace de jeu :directions intentions, décisions
Expérimentation du « costume » à partir des vêtements usuels du quotidien, détournés de leur fonction et esthétique primitive
Jeu de groupe avec cette « seconde » et nouvelle peau : déplacements, rencontres, espaces et qualité de gestes
Les groupes se regardent, s’observent comme une petite ethnographie des comportements !
Discussion sur les sujets d’étude par groupe et établissement de leur relation avec le travail chorégraphique entamé depuis 3 séances :le travail, le jeu, le transport,…..
Décontraction et relaxation

atelier danse lycée Le Corbusier

La « dernière séance » !!!!  (pas dans la galerie, mais dans l’espace vacant attenant aux deux salles de cours)

Danse et musique
Les contraintes entrainées par l’écoute musicale : se caller par rapport à : la durée, le rythme et le tempo et la charge d’imaginaire et d’émotionnel contenus dans les propositions musicales : rock, musique contemporaine, jazz, folklore !
Comment évacuer les gestes appris, repérables, identifiables, pour aller vers le neuf, le « jamais fait » ?
Privilégier le rapport personnel de son propre geste par rapport à sa musicalité intérieure et à son vécu corporel
Digression dans la passerelle sur la tectonique architecturale du lieu, sa transparence, la visibilité et l’inscription des corps dans un espace de passage singulier.
Travail sur les sujets de chaque groupe : transport, courir, se promener, boire, etc, vu par les autres : dans un cadre bien précis d’écran style cinéma où les apparitions et disparitions sont de rigueur : étude des sons, bruits et voix off, hors champs, hors cadre
Fin de la séance par de la décontraction relaxation
Conclusion en déroulé sur la musique de la sonnerie de fin de cours

atelier lycée Le Corbusier

Dans le hall

Séquence d’échauffement collective, en rond : décontraction de tous les segments du corps, en prenant chacun comme direction et naissance du mouvement
Travail sur l’impulsion, sur la manipulation personnelle de ces segments : définir l’ouverture, la fermeture des petits espaces privés que sont les interstices du corps et décider de leur motricité
Travail individuel sur la qualité d’un mouvement inventé et répété, approfondi et décortiqué
Des familles de gestuelles se révèlent : travail sur la chevelure, travail sur la tension du geste dans le vêtement, travail sur la fluidité, travail sur le mouvement clownesque dansé chaque groupe est invité à être regardé par les trois autres
Recherche sur les espaces, les appuis : sol, murs, le corps des autres
Travail choral sur le rythme de quatre groupes, chacun porteur d’une singularité gestuelle et rythmique : rencontres, divergences, affrontements, confrontations des styles et des rythmes engendrés
Puis, un rythme va s’imposer et les groupes se  fondent dans un chœur collectif sonore et corporel
Travail sur les intentions, directions et décisions pour inventer des espaces
Relation au corps dans le haut, l’intermédiaire, le bas
Exploration de l’espace de la passerelle, avec chacun sa niche de verre pour y habiter, s’en détacher, regarder au travers, s’en inspirer pour des attitudes, postures et formes diverses
Séparation des individus par le regard, le détachement, la clôture d’une histoire collective, pourtant sans affect, sans narration ni illustration de situation
Juste des états de corps, des histoires de corps qui irradient et fond naitre du mouvement, de l’énergie et génère la présence corporelle de l’individu
Ce travail sur la tribu, le cercle chamanique et l’écoute intuitive de l’autre se fait au son du corps et de ses pulsations. dans une grande concentration et sans commentaires verbaux

atelier lycée Le Corbusier

Dans le hall d’accueil
Echauffement, étirements histoire d’être à l’aise dans son corps et le préparer à bouger plus dans l’harmonie et la détente
Etudes sur le thème du repas
Comment, dans quelles postures et positions prend-t-on et reçoit-on de la nourriture ?
A partir de la simulation d’une topographie de repas de famille, exercice sur l’entrée à table des convives qui cherchent leur place grâce à la signalétique d’étiquettes fictives
Chacun se place selon son rythme, son envie, sa soif et son désir de collaborer à un acte festif, contraint ou enjoué.
En découle une situation singulière, positionnement des corps très atypique, n’appartenant à aucune « culture » !: duos, solo ou petits groupes orientés différemment !
Des actions sont envisagées : prise de nourriture, apparition de mets, entrée et plat de résistance : la dinde !
Un étudiant prend cette place et les attitudes de dévoration commencent alors qu’au chapitre précédent, on était dans la délectation, le gout, la sensualité, par des images précieuses.
Après la pause, petite discussion autour de cette expérience, puis retour à la thématique de la danse chorale avec éclats de rébellion :expérience très différente de la première car moins de monde pour créer de la dynamique !
Dans la salle des professeurs
On s’installe autour de la table pour simuler les poses et postures d’une communauté à table : tout est permis : gestes sur la table, sons bruitages, positions et dynamiques en fonction du support, de la tectonique du meuble, en trois plateaux amovibles qui deviennent autant de partenaires et support pour le corps
Etonnante performance improvisée, très rythmée avec silences et arrêts sur image spontanés
Beaucoup d’inventivité, de déploiement des corps, sur, sous la table, avec les chaises investies comme reposoir, divan, etc.….
Discussion après une expérience avec gestes et paroles, ces dernières entravant la spontanéité de la danse !
Conclusion : la danse et le corps racontent ce que l’on ne peut dire !
Séparation des convives dans la bonne humeur.

atelier danse lycée Le Corbusier

8H 12H
Séance exceptionnelle à l’occasion de la venue d’étudiants chinois et de leur professeur au lycée Le Corbusier

Tout d’abord, en salle de cours, Danielle Martin et moi-même interrogeons les étudiants, par groupe de projet : 5 projets émergent autour du thème de la fête de Noel
Le papier cadeau avec des objets symbolisant le présent
Le calendrier de l’avent avec autant d’’objet designés à suspendre au sapin : 24 modules et des musiques de noel y seront présentés
La boite cadeau, le kit de Noel
L’objet puzzle en volume pour reconstituer autant de formes que possibles à partir d’un design de symboles de Noel : sapin, renne, le flocon, l’étoile….
Puis ces projets sont confrontés à l’espace de l’atelier, grande salle où se déroulera la fête-réception de l’après midi
Avec chaque groupe, on imagine une mise en espace, scénographie autour du sapin de noël, planté  au milieu de la salle ; le corps sera engagé dans ces présentations, designé pour l’occasion, c'est-à-dire impliqué  dans la sémantique générale et l’espace
Spatialiser les propositions, les vivre corporellement pour les animer et confronter l’idée à la pratique concrète de la corporéité d’un processus de création design
Théâtre, danse, mouvements, déplacements sont interrogés pour procéder à l’acte de création et d’existence des projets-objets initiés par les étudiants
La présentation est une finalité en soi, et interroge la place du corps dans l’acte ainsi devenu spectacle-performance improvisé


atelier au lycée Le Corbusier

Dans la salle de cours, réaménagée en espace de déambulation
7 étudiants seulement !
On commence par un échauffement ritualisé sur les étirements.
A partir d’un objet singulier, prototype d’un sac de piscine très designé, une étudiante se lance dans la démonstration gestuelle de sa fonction, puis y ajoute quelques mots
Deux autres prennent le relais sur la thématique du camping que leur suggère l’objet déployé comme une tente de survie trop petite !!!
Puis, on expérimente la danse sur une musique enregistrée d’abord assez connotée ambiance de fête.
La gestuelle est simple et encore un peu entravée et banalisée par ce que le rythme inspire
Puis musique, style free jazz inspiré, assez planante
Les étudiants ont pour consigne d’investir l’espace, d’explorer leur propre identité et altérité de danseur : son timing respectif, son imaginaire, son état de corps actuel : en résultent de belles expériences personnelles régies par l’autonomie et l’indépendance de chacun
Petit échange sur l’ingérence  de la musique sur la danse : dépendance ou harmonie ? Stimulant ou handicap à l’appréhension de soi-même ???
L’expérience révèle toute l’attention que l’on peut porter à ces propositions si diverses, mais bien vécues et identifiées comme de vraies prestations, signatures propres à chacun ! En résulte pour le spectateur en position frontale, une idée de diversité et le regard zoome à l’envi sur chacun des interprètes, chacun dans leur univers.
L’expérience singulière d’une étudiante avec un tréteau nous invite à approfondir la notion d’objets ou de greffe, liée au corps
Elle exécute une danse avec les tréteaux sur une musique assez tendue, investit le poids de son corps avec l’objet, support et partenaire de ses évolutions : elle semble surprise de toutes ces possibilités et réactions vis-à-vis de l’objet, très accueillant et stimulant pour la  découverte de la matière, de son volume, des ces interstices
Le groupe travaille encore sur un pan de musique une improvisation dans l’espace, et s’en dégage une énergie, une occupation des volumes et une interprétation sonore des lieux très inventive !
Chacun ressort fatigué mais gonflé à bloc à partir de ces simples propositions si bien explorées et visitées de l’intérieur

charivarieuse, sérieuse, chahuteuse, universitaire, performeuse et scribe....en danse.

LA MUSE DANSE- L’AMUSE DANSE
TERPSICHORE au pays des cigognes
La dansomanie n’est ni un tique, ni une maladie, ce n’est pas non plus compulsif, ni adductif, c’est tout simplement obligatoire et non –facultatif, c’est ma vie, donc c’est intuitif et contagieux et cela dure depuis 1957..
J’ai eu la chance en naissant à Paris, à Montmartre, de me frotter les pieds nus au parquet de « L’Atelier  de la danse » de Jacqueline Robinson, échappant ainsi au « pan pan-tutu » du conservatoire du pied de la Butte ! Je gigotais depuis toujours, costumée avec n’importe quoi, éprouvant un malin plaisir à me mouvoir.
Les cabarets du Moulin de la Galette ou du Moulin Rouge furent plus proches de mon imaginaire de la danse que le chignon et chausson rose !Les chaussons aux pommes ou « la danse des petits pains » de Chaplin me sont chers et tendres, la douleur et la souffrance ne furent pas de ce petit monde qui pour moi dura jusqu’à la fréquentation des « Studios du Marais » où me furent enseignés jazz et technique Graham
De là, envol sur Strasbourg, en 1979 où les rencontres avec Rénate Pook, Cathy Dorn et Louis Ziegler allaient dans le même sens d’un apprentissage de la liberté du mouvement, dans l’acquis autant que dans l’improvisation. Des stages bien sûr avec d’autres danseurs et chorégraphes dont quelques uns plus marquants : Mark Tompkins pour la générosité de sa démarche, Carolin Carlson pour sa gestuelle fluide et gracieuse, Dominique Bagouet pour son geste baroque contemporain, si léger, si précis, Philippe Decouflé ou Daniel Larrieu pour la foultitude de petits mouvements typiques, inventés de toute pièce à partir d’un abécédaire contemporain, vers une syntaxe joyeuse, profonde et divertissante.
A par ça et parallèlement je mène des études universitaires qui me conduisent à l’obtention d’un DESS de Sciences Politiques axé sur les politiques culturelles de la danse et la direction  gramde projets culturels…...L’année de la Danse en 1988 me fait « chargée de mission Danse » à la DRAC Alsace, après avoir dirigé le CIRA de 1982 à 1986, comme conseillère artistique.
Puis, c’est « Art vidéo danse » qui m’occupe, structure de diffusion et de production de vidéos et films de danse jusqu’en 1995
L’envie de danser et de faire le clown musical me reprend et depuis je mène ma barque, oscillant entre enseignement de l’histoire de la danse à l’Université de Strasbourg, la vocation de danse thérapie,  à ma façon auprès de publics handicapés mentaux, la jubilation de l’initiation à la danse auprès de la petite enfance. Et cerise sur le gâteau, proposer des performances dansées et chantées thématiques lors de vernissages, d’événements ou autre opportunité alléchante ! Sans oublier ma passion pour l’écriture comme journaliste et rédactrice sur la danse, toujours. Comme un fil d’Ariane dont je fais mon sentier de vie loin des autoroutes : plutôt sur le chemin de l’âne qui broute où il veut, ce qui lui plait !

Mais la vraie motivation de ce blog, c’est LE PETIT MUSEE DE LA DANSE : tous les objets ré collectés représentant le motif de la danse : de ma première Barbie en tutu des années 1960 à la dernière acquisition : un gant de toilette danseuse !
C’est sérieux et plein de sens, c’est plus de 300 objets hétéroclites, une bibliothèque rassemblant livres historiques sur la danse aussi bien que bande dessinée, une pléthore de documents, visuels de pub ou photos qui déclinent la danse à l’infini : son look socioéconomique, ses lignes fantasmagoriques…
Je vous invite donc à une visite guidée de ce petit cabinet de curiosité, sujets, objets et compléments grammaticaux diversifiés !!!!

dimanche 20 février 2011

Atelier danse lycée Le Corbusier Strasbourg

Dans le cadre d'une série d'interventions pédagogiques sur le design, l'environnement, l'espace urbain auprès d'étudiants Bac + 5

Dans le hall à l’étage
Echauffement désormais traditionnel fondé sue l’étirement, l’énergie déroulée du corps en spirale, ouvert, fermé, en dialogue avec l’autre et en poussant l’espace, le structurant, l’étirant.
Propositions multiples d’improvisations à partir de mots : hérissé, se répandre, pied de nez, etc sans jamais mimer mais en restant dans la sensation.
Expérience de disposition des six étudiants dans les coins de l’espace de dos : chacun prend la parole et ils se relaient dans les propos égrenés comme une conversation aveugle ; le rythme se fait lentement plus précis et la narration aboutit à une histoire abracadabrantesque !
Pendant la pause on regarde les sites de « comme des garçons » dont le style vestimentaire de la marque fait surgir des corps fantastiques, monstrueux, joyeux ; comme les sites de Jean Paul Gaultier, associé à la chorégraphe Régine Chopinot, et celui de Philippe Guillotel en association avec Philippe Decouflé : de vrais corps designés, grâce aux costumes à danser extraordinaires.
Sur des musiques variées, chacun improvise sur ce que lui inspirent rythmes et colorations du style de musique
Des architectures se font et se défont, des niveaux de danse apparaissent, des mouvements se répètent pour mieux construire une chorégraphie hétéroclite, changeante, mouvante.
Puis des relations de corps s’établissent entre les participants et en couple, chacun manipule l’autre qui donne son poids et son consentement pour être ainsi mu par l’intention de l’autre !
On se quitte sur cette forme d’abandon et de relaxation, on se remercie pour cet échange et cette fructueuse collaboration aux six ateliers

mardi 25 janvier 2011

Séance atelier danse lycée Le Corbusier

Echauffement collectif très fluide de tout le corps, en rond, sur place: dynamique des segments, orientation et trajets de l’énergie à travers chaque membre.
Etude des appuis à deux, dos à dos sur les montées et redescentes, la confrontation du poids de l’un et de l’autre, du porté, soulevé, poussé
A partir de la proposition de Jérémy, exploration du « gout » à travers le geste. Pas de commentaire verbal, mais une présentation de sa recherche sur la résonnance du gout dans le corps, à travers quelques exemples dansés. Difficulté à exprimer son intention, mais efficacité à transposer son travail dans la représentation corporelle
Chacun exprime une sensation de gout réelle d’une mémoire corporelle très proche sur un souvenir de gout
Jérémy s’en rend témoin, puis tout le groupe regarde l’un ou l’autre, exposer son interprétation de saveurs, matières, consistance ou état corporel
Travail sur la danse chorale à partir d’un geste imposé, très simple : reprise en leitmotive collectif sur quatre directions, puis éclatement du geste groupal, grâce à des éclats, diversions, rébellions des uns et des autres. Reprise de ces états de révoltes dans l’espace par le tempo et le rythme d’un noyau fort du chœur collectif
Extinction de la révolte
Récollection de ma part des projets de travaux dossier-mémoire de chacun (pour m’en inspirer)
Recherche sur la composition instantanée, travail de strates et de couches de mouvements inventé tour à tour par chacun et nommée du prénom de son auteur
Adition des douze gestes pour une chorégraphie incorporée, apprise par corps et par la mémoire visuelle qui attribue à chacun la signature de son mouvement
Séparation en chœur et adieux joyeux !

lundi 24 janvier 2011

Atelier Espace et Environnement Design au lycée Le Corbusier

Séance du 28 SEPTEMBRE

Etude du mouvement à « la barre »
Chacun compose ses figures sur l’instrument de prédilection du danseur, « la barre », en l’occurrence la rambarde du premier étage de La Galerie : partenaire de la dynamique et du mouvement, la barre devient support et initiateur de nouveaux gestes, postures et attitudes à la « verticale »
Travail sur l’absence de musique : trouver la musicalité intérieure, le rythme et la densité d’un tempo, propre à chacun
Petite chorégraphie de 7 gestes inventés, interprétés à son rythme, puis en chorus, puis en rythme imposé
Discussion sur les différentes sensations et impressions : de la liberté, de la fluidité, des ondes à la contrainte de l’interdit !
Observation des formes, attitudes de 7 danseuses vêtues selon le « hasard » d’écharpes, cache-nez et autres couches contre le froid : quels gestes en émanent et quelle esthétique en ressort ?
Dynamique d’improvisation : deux groupes se confrontent aux directions, à la frontalité, à la passation des gestes dans le feeling et l’écoute collective
L’escalier est investi pour une composition chorégraphique instantanée et chantée ou racontée
Improvisation collective sur le balcon, vue d’en bas
Discussion et conclusion collective dansée à partir des éléments de chorégraphie incorporée
Final, adieux collectifs rituels

mercredi 12 janvier 2011

Bienvenue sur mon blog !

Bonjour à tous,

J'ai créé ce blog pour présenter et partager ma collection d'objets sur la thématique de la danse. J'en profiterais également pour mettre en ligne de nombreux travaux professionnels ou personnels sur le sujet : articles de presse, rédactionnels sur la danse, cours théoriques sur l'histoire de la danse, expériences diverses sur la pratique de la danse thérapie et mon actualité artistique de performeuse et de chanteuse.

N'hésitez pas à me laisser vos commentaires judicieux, je serai ravie de vous lire ! Vous pouvez également vous inscrire à mon blog (dans la colonne de droite) ou me retrouver sur facebook.

A très bientôt ! Et merci pour votre visite !

Geneviève Charras

mardi 4 janvier 2011

La danse selon Wikipédia

Je cite Wikipédia : "Dans son acception la plus générale, la danse est l'art de mouvoir le corps humain selon un certain accord entre l'espace et le temps, accord rendu perceptible grâce au rythme et à la composition chorégraphique.
La danse est un art corporel constitué d'une suite de mouvements ordonnés, souvent rythmés par de la musique (chant et/ou instrument).
Les danses se fondent soit sur un ensemble défini de mouvements dénués de signification propre, comme souvent dans le ballet ou les danses traditionnelles européennes, soit sur une gestuelle inspirée par une symbolique laïque ou religieuse, tendant parfois vers une sorte de mime ou de pantomime, comme dans de nombreuses danses asiatiques. Parfois elle vise à entraîner la transe.
Selon les danses, les peuples et les époques où elles sont ou ont été exécutées, la danse a des motifs distincts et des façons différentes de se pratiquer, très révélatrices du mode de vie et de la société."

Bienvenue sur mon blog