Pour Sylphide évanescente qui ne casse rien sous son poids plume!
De tout repos!
lundi 31 mars 2014
Coup de barre!
Pour ne pas avoir le coup de barre, en voici en chocolat (de Pâques)!
De l'énergie en barre!
A rendre "baba" ou œuf miroir!!!!
De l'énergie en barre!
A rendre "baba" ou œuf miroir!!!!
lundi 24 mars 2014
"Fichu serpent":divin chemin d'enfer! L"Evasion n'a pas perdu son Eurydice!
Danse serpentine!
Une belle production du Théâtre de l'Evasion de Sélestat, ce "Fichu serpent" n'est pas une couleuvre, et on l'avale sans modération!
L'histoire d'Orphée et Eurydice de l'Odysée revisitée par une compagnie singulière, celle de L'Evasion", ce lieu de promotion et de savoir faire des personnes handicapées. Basé à Sélestat, c'est aussi un espace d'échange culturel, de production et de création, sous la houlette d'un artiste-écrivain du cru, Albert Strickler!
Des tableaux très poétiques défilent sous nos yeux ébahis et enchantés.Mêlant corps, graphisme et manipulation; une envoutante musique rythme en direct l'épopée d'Orphée, ce jeune et éperdu amoureux, parti chercher sa belle aux enfers Tous ici, quatre musiciens, sept danseurs revisitent ce mythe fondateur, de manière très sensible et délicate, sobre et subtile
Quatre musiciens en permanence sur le plateau accompagnent ces ombres chinoises dansantes, ces diables de l'enfer, ce Lucifer qui donne lieu à de jolis jeux de mots, tracés sur une toile tendue en fond de scène.
L'enfer, c'est les autres! Pas vraiment mais un peu quand même, si l'on songe au regard que l'on porte trop souvent sur le handicap mental!
L'enfer du décor, l'enfer solitaire ou l'envers solidaire???
Ce chemin de fer est bien celui d'une troupe aguerrie au jeu, à la musique, au graphisme qui se trace devant nos yeux. C'est magnidique et illustre parfaitement le propos.
"Orphéo Négro" n'est pas loin et son leitmotiv est repris à l'envie par les musiciens de cet orchestre savant.Tout est réuni sous la direction artistique de François Small et Marie-Paule Lesage pour faire de ce spectacle un bijou de poésie, de tendresse de plasticité très réussie entre images mouvantes en ombres, danses magnétiques ou sataniques, dessins et personnages de fil de fer pour accentuer l'aspect pantin de cette valse de la vie et de la mort.
La descente aux enfer d'Orphée, creusant son chemin ou sa tombe est surprenante.
Tous ici rassemblés, deux éducateurs compris dans le jeu musical et corporel pour une "mixité" intelligente et de mise.
Plus rien à prouver ici pour être professionnels et assurer, assumer sa vie d'artiste.
Cie de l’Evasion – mise en scène François Small – assistante mise en scène Isabelle Hospital – scénographie Marie-Paule Lesage – régie Roger Denis – jeu, manipulation et graphisme Thierry Heidt, Soufian Boulaich, Cindy Wenger, Françoise Marmillot, Yann Bruckmuller – orchestre et bruitages Gilles Klopfenstein, Geoffrey Masson, Jonathan Schemyte, Frédéric Rieger – production Etablissement et Service d’aide pour le Travail EVASION / APEI CENTRE ALSACE.
Aux "Giboulées" à Strasbourg
www.tjp-strasbourg.com
Une belle production du Théâtre de l'Evasion de Sélestat, ce "Fichu serpent" n'est pas une couleuvre, et on l'avale sans modération!
L'histoire d'Orphée et Eurydice de l'Odysée revisitée par une compagnie singulière, celle de L'Evasion", ce lieu de promotion et de savoir faire des personnes handicapées. Basé à Sélestat, c'est aussi un espace d'échange culturel, de production et de création, sous la houlette d'un artiste-écrivain du cru, Albert Strickler!
Des tableaux très poétiques défilent sous nos yeux ébahis et enchantés.Mêlant corps, graphisme et manipulation; une envoutante musique rythme en direct l'épopée d'Orphée, ce jeune et éperdu amoureux, parti chercher sa belle aux enfers Tous ici, quatre musiciens, sept danseurs revisitent ce mythe fondateur, de manière très sensible et délicate, sobre et subtile
Quatre musiciens en permanence sur le plateau accompagnent ces ombres chinoises dansantes, ces diables de l'enfer, ce Lucifer qui donne lieu à de jolis jeux de mots, tracés sur une toile tendue en fond de scène.
L'enfer, c'est les autres! Pas vraiment mais un peu quand même, si l'on songe au regard que l'on porte trop souvent sur le handicap mental!
L'enfer du décor, l'enfer solitaire ou l'envers solidaire???
Ce chemin de fer est bien celui d'une troupe aguerrie au jeu, à la musique, au graphisme qui se trace devant nos yeux. C'est magnidique et illustre parfaitement le propos.
"Orphéo Négro" n'est pas loin et son leitmotiv est repris à l'envie par les musiciens de cet orchestre savant.Tout est réuni sous la direction artistique de François Small et Marie-Paule Lesage pour faire de ce spectacle un bijou de poésie, de tendresse de plasticité très réussie entre images mouvantes en ombres, danses magnétiques ou sataniques, dessins et personnages de fil de fer pour accentuer l'aspect pantin de cette valse de la vie et de la mort.
La descente aux enfer d'Orphée, creusant son chemin ou sa tombe est surprenante.
Tous ici rassemblés, deux éducateurs compris dans le jeu musical et corporel pour une "mixité" intelligente et de mise.
Plus rien à prouver ici pour être professionnels et assurer, assumer sa vie d'artiste.
Cie de l’Evasion – mise en scène François Small – assistante mise en scène Isabelle Hospital – scénographie Marie-Paule Lesage – régie Roger Denis – jeu, manipulation et graphisme Thierry Heidt, Soufian Boulaich, Cindy Wenger, Françoise Marmillot, Yann Bruckmuller – orchestre et bruitages Gilles Klopfenstein, Geoffrey Masson, Jonathan Schemyte, Frédéric Rieger – production Etablissement et Service d’aide pour le Travail EVASION / APEI CENTRE ALSACE.
Aux "Giboulées" à Strasbourg
www.tjp-strasbourg.com
"Matière à rire":Christophe Feltz et Devos revisité, complices, compères, comparses!!
Le Théâtre"Lumière" ne reste pas dans l'ombre et à présent dispose d'un joli répertoire, trèfle à quatre feuilles: hommage à Prévert, Desproges, Gainsbourg et Devos!
Dans "Matière à rire" Christophe Feltz metteur en scène et comédien donne une très juste idée du personnage, auteur, clown musical qu'était Raymond Devos, cet inventeur de sketches désopilants, désorientants.
Un choix judicieux de textes, pour beaucoup extraits de son recueil culte" Sens dessus dessous" oriente le ton du spectacle.
Mise en scène et scénographie très sobres:un piano bien sûr, un fauteuil et un reposoir rouges en velours de théâtre style boulevard.Et les mots égrenés à l 'envie, susurrés, chuchotés, machés, décortiqués comme savait le faire l'artiste multi talentueux, ce faiseur de trouvailles, de jeux de mots, de virelangues, de charades, de calembours..."Mon chien, c'est quelqu'un", "Tout va trop vite", "Parler pour ne rien dire", "Dégoutant personnage", "Les parcmètres".... "Je suis un imbécile", autant de sketches qui font resurgir à bon escient la silhouette, la verve, la gouialle d'un personnage aux multiples facettes, toujours surprenantes!
On se délecte de ne pas tout capter tant le rythme, la cadence des surprises et jeux de mots vont bon train!
Complicité aussi entre le pianiste Grégory Ott et le comédien, qui tour àtour prennent le dessus, le dessous l'un sur l'autre. Mises en boites, retournements de situations, étonnement, incompréhension, on navigue dans le sens de la vie dans le courant ou à contre-courant!
Course contre la montre sans effet de manche, que voici un bel hommage à une écriture très ressérée qui ne donne pas de place au hasard ni à la futilité.Tout est écrit au cordeau, taillé dans le vif des sujets, au vif du sujet, dans le vif, dans le mille!"Entre parenthèses", "Sex-shop" ravissent et renouent avec ces formes courtes d'humour cinglant, caustique, décapant!
Le jeu du comédien est sobre, juste mimétique parfois en mémoire de ce grand corps de Devos, déployé dans l'espace, généreux comme dans le Godard "A bout de souffle" où Devos jubile, s’esclaffe ou fait le timide, le discret qui déborde et se retient de ne pas exploser!Ila le verbe et le geste large!
Comme un danseur extatique!
Oui, il y a matière à rire, à éclabousser la langue française en la faisant ricocher, rebondir d'un mot à l 'autre sens dessus dessous de table!Un clown de taille est devant nous et nous fait voyager ailleurs devant une mer démontée ou un vélodrame dans un mélodrome..C'est irrésistible et on se laisse ravir, capturer et capter par le suspens aussi, en apnée devant tant de grâce verbale, de joutes linguistiques, taillées pour Devos mais très bien portées et revisitées par Christophe Feltz.
Un spectacle, lumineux, sensible, intelligent, à l'image de la ligne éditoriale du "Théâtre Lumière" et de ses fidèles complices: Chantal Richard et son œil aguéri, affuté,Rita Tatai pour les costumes et clins d’œil vestimentaires de l'époque!
Devos en verve et pas contre tous! Tout contre fait!
A l'espace théâtre du musée Wurth à Erstein,ce dimanche 23 MARS
Dimanche 27 AVRIL "Si proche de Desproges" et
Dimanche 1 JUIN "Je suis un saumon" de Philippe Avron
au Musée Wurth 16H !
www. musee-wurth.fr
"Devos nous manque…
Sa liberté, sa fantaisie, sa dérision, son cynisme, son humour et son intelligence nous manquent….
Si Raymond Devos nous manque c’est bien qu’il a tissé avec nous tout au long
de sa carrière une vraie relation d’amour et de partage sincère…
Raymond Devos nous touche…
Il nous livre son intimité, ses angoisses, ses blessures, ses joies et ses éclats de rire…
avec une générosité et une vérité saisissantes…
Raymond Devos nous interpelle…
Son regard ciselé et aiguisé sur le monde et l’humanité est unique….
Il décortique les sentiments, analyse les comportements avec ses yeux d’humain
fragile et sensible…
Raymond Devos nous parle à l’oreille…nous chuchote quelques vérités…
toujours avec une grande humilité et beaucoup d’autodérision….
Il fait partie de ces grands artistes que l’on aimerait entendre aujourd’hui…
parler de ce monde globalisé et déshumanisé….
de ce moment de l’humanité où l’humain fabrique un monde où il n’est lui-même plus le bienvenu….
de cette fameuse « crise » qui n’est pas qu’économique ou financière,
mais aussi identitaire, existentielle… « crise » de la dépossession, de la perte de contrôle
de l’homme sur le monde et sur lui-même…début sans doute d’une longue déshérence, d’une perte sans retour…
de cette fraternité oubliée…de ce monde enfermé sur lui-même, atrophié par des soucis
matérialistes égocentrés et sans espoir…
Raymond Devos est un grand artiste et un poète rare car il réinvente le monde…
Il le triture, le malaxe, le déconstruit pour mieux le faire entendre et comprendre…
Raymond Devos est un artiste différent, unique et original qui restera longtemps dans nos cœurs…
car ses textes finalement ne parlent que d’amour…
C’est pour toutes ces raisons…que je me sens si proche de Devos…
Raymond Devos est vivant !"
Christophe Feltz
Comédien, metteur en scène
Mise en scène Christophe Feltz
Collaboration artistique Chantal Richard
Lumière et scénographie Daniel Knipper
Piano Grégory Ott
Univers sonore Francesco Rees
Jeu Christophe Feltz
Costumes Rita Tataï
Régie son Léa Kreutzer
Dans "Matière à rire" Christophe Feltz metteur en scène et comédien donne une très juste idée du personnage, auteur, clown musical qu'était Raymond Devos, cet inventeur de sketches désopilants, désorientants.
Un choix judicieux de textes, pour beaucoup extraits de son recueil culte" Sens dessus dessous" oriente le ton du spectacle.
Mise en scène et scénographie très sobres:un piano bien sûr, un fauteuil et un reposoir rouges en velours de théâtre style boulevard.Et les mots égrenés à l 'envie, susurrés, chuchotés, machés, décortiqués comme savait le faire l'artiste multi talentueux, ce faiseur de trouvailles, de jeux de mots, de virelangues, de charades, de calembours..."Mon chien, c'est quelqu'un", "Tout va trop vite", "Parler pour ne rien dire", "Dégoutant personnage", "Les parcmètres".... "Je suis un imbécile", autant de sketches qui font resurgir à bon escient la silhouette, la verve, la gouialle d'un personnage aux multiples facettes, toujours surprenantes!
On se délecte de ne pas tout capter tant le rythme, la cadence des surprises et jeux de mots vont bon train!
Complicité aussi entre le pianiste Grégory Ott et le comédien, qui tour àtour prennent le dessus, le dessous l'un sur l'autre. Mises en boites, retournements de situations, étonnement, incompréhension, on navigue dans le sens de la vie dans le courant ou à contre-courant!
Course contre la montre sans effet de manche, que voici un bel hommage à une écriture très ressérée qui ne donne pas de place au hasard ni à la futilité.Tout est écrit au cordeau, taillé dans le vif des sujets, au vif du sujet, dans le vif, dans le mille!"Entre parenthèses", "Sex-shop" ravissent et renouent avec ces formes courtes d'humour cinglant, caustique, décapant!
Le jeu du comédien est sobre, juste mimétique parfois en mémoire de ce grand corps de Devos, déployé dans l'espace, généreux comme dans le Godard "A bout de souffle" où Devos jubile, s’esclaffe ou fait le timide, le discret qui déborde et se retient de ne pas exploser!Ila le verbe et le geste large!
Comme un danseur extatique!
Oui, il y a matière à rire, à éclabousser la langue française en la faisant ricocher, rebondir d'un mot à l 'autre sens dessus dessous de table!Un clown de taille est devant nous et nous fait voyager ailleurs devant une mer démontée ou un vélodrame dans un mélodrome..C'est irrésistible et on se laisse ravir, capturer et capter par le suspens aussi, en apnée devant tant de grâce verbale, de joutes linguistiques, taillées pour Devos mais très bien portées et revisitées par Christophe Feltz.
Un spectacle, lumineux, sensible, intelligent, à l'image de la ligne éditoriale du "Théâtre Lumière" et de ses fidèles complices: Chantal Richard et son œil aguéri, affuté,Rita Tatai pour les costumes et clins d’œil vestimentaires de l'époque!
Devos en verve et pas contre tous! Tout contre fait!
A l'espace théâtre du musée Wurth à Erstein,ce dimanche 23 MARS
Dimanche 27 AVRIL "Si proche de Desproges" et
Dimanche 1 JUIN "Je suis un saumon" de Philippe Avron
au Musée Wurth 16H !
www. musee-wurth.fr
"Devos nous manque…
Sa liberté, sa fantaisie, sa dérision, son cynisme, son humour et son intelligence nous manquent….
Si Raymond Devos nous manque c’est bien qu’il a tissé avec nous tout au long
de sa carrière une vraie relation d’amour et de partage sincère…
Raymond Devos nous touche…
Il nous livre son intimité, ses angoisses, ses blessures, ses joies et ses éclats de rire…
avec une générosité et une vérité saisissantes…
Raymond Devos nous interpelle…
Son regard ciselé et aiguisé sur le monde et l’humanité est unique….
Il décortique les sentiments, analyse les comportements avec ses yeux d’humain
fragile et sensible…
Raymond Devos nous parle à l’oreille…nous chuchote quelques vérités…
toujours avec une grande humilité et beaucoup d’autodérision….
Il fait partie de ces grands artistes que l’on aimerait entendre aujourd’hui…
parler de ce monde globalisé et déshumanisé….
de ce moment de l’humanité où l’humain fabrique un monde où il n’est lui-même plus le bienvenu….
de cette fameuse « crise » qui n’est pas qu’économique ou financière,
mais aussi identitaire, existentielle… « crise » de la dépossession, de la perte de contrôle
de l’homme sur le monde et sur lui-même…début sans doute d’une longue déshérence, d’une perte sans retour…
de cette fraternité oubliée…de ce monde enfermé sur lui-même, atrophié par des soucis
matérialistes égocentrés et sans espoir…
Raymond Devos est un grand artiste et un poète rare car il réinvente le monde…
Il le triture, le malaxe, le déconstruit pour mieux le faire entendre et comprendre…
Raymond Devos est un artiste différent, unique et original qui restera longtemps dans nos cœurs…
car ses textes finalement ne parlent que d’amour…
C’est pour toutes ces raisons…que je me sens si proche de Devos…
Raymond Devos est vivant !"
Christophe Feltz
Comédien, metteur en scène
Mise en scène Christophe Feltz
Collaboration artistique Chantal Richard
Lumière et scénographie Daniel Knipper
Piano Grégory Ott
Univers sonore Francesco Rees
Jeu Christophe Feltz
Costumes Rita Tataï
Régie son Léa Kreutzer
dimanche 23 mars 2014
"Fama":la Zouze, zizanie, chambardement!
Hier en fin d'après midi:inauguration de "La biennale internationale" corps-objet et image, les giboulées à Strasbourg, initiée par le TJP...
La Zouze, sous la houlette de Christophe Haleb, y présentait une performance dans son dispositif "Fama"
Une mise en espace, installation de bric et de broc, d'objets recyclés en paysages sculptures, à vivre physiquement en déambulation personnelle.Cinq danseurs, une heure durant y gravitaient, manipulant objets, cartons et autres accessoires dans une joviale ambiance de récréation!
De splendides images vidéo élargissent les perspectives panoramiques, issues d'architectures et paysages du monde entier!
Belle performance, bruitages et musiques singuliers pour accompagner un événement rare et ludique!
Bravo à Christophe Haleb, performateur de grand format!
Un nouveau lieu d’expérimentation, une nouvelle forme !
Le chorégraphe Christophe Haleb déploie de nouvelles collaborations artistiques pour construire un objet polymorphe sur la rumeur, l’île et l’exil.
Embarquez-vous pour FAMA dans les locaux de la Laiterie-Hall des Chars transformée, pour l’occasion en île métaphorique. Un prototype, un mythe dans lequel nous sommes impliqués pour vivre une expérience chorégraphique incertaine et ouverte.
Le territoire de FAMA nous invite à se décrocher un peu de la terre pour aborder des rivages géo-imaginaires mêlant films, installation sonore et plastique, performances dansées et musicales.
Nous entrons dans l’espace d’un récit, d’une fiction, dans la contemplation d’un horizon perdu, le rêve d’un archipel, d’une communauté en transformation dont nous sommes les témoins involontaires.
Hall des chars jusqu'au 30 MARS
www.tjp-strasbourg.com
La Zouze, sous la houlette de Christophe Haleb, y présentait une performance dans son dispositif "Fama"
Une mise en espace, installation de bric et de broc, d'objets recyclés en paysages sculptures, à vivre physiquement en déambulation personnelle.Cinq danseurs, une heure durant y gravitaient, manipulant objets, cartons et autres accessoires dans une joviale ambiance de récréation!
De splendides images vidéo élargissent les perspectives panoramiques, issues d'architectures et paysages du monde entier!
Belle performance, bruitages et musiques singuliers pour accompagner un événement rare et ludique!
Un nouveau lieu d’expérimentation, une nouvelle forme !
Le chorégraphe Christophe Haleb déploie de nouvelles collaborations artistiques pour construire un objet polymorphe sur la rumeur, l’île et l’exil.
Embarquez-vous pour FAMA dans les locaux de la Laiterie-Hall des Chars transformée, pour l’occasion en île métaphorique. Un prototype, un mythe dans lequel nous sommes impliqués pour vivre une expérience chorégraphique incertaine et ouverte.
Le territoire de FAMA nous invite à se décrocher un peu de la terre pour aborder des rivages géo-imaginaires mêlant films, installation sonore et plastique, performances dansées et musicales.
Nous entrons dans l’espace d’un récit, d’une fiction, dans la contemplation d’un horizon perdu, le rêve d’un archipel, d’une communauté en transformation dont nous sommes les témoins involontaires.
Hall des chars jusqu'au 30 MARS
www.tjp-strasbourg.com
samedi 22 mars 2014
vendredi 21 mars 2014
Pierre di Sciullo: les lettres qui dansent au CND de Pantin!
La danse a bonne enseigne et une belle police de caractère!
Normal pour une ancienne mairie-gendarmerie réabilité en 2004 à Pantin pour y accueillir le Centre National de la Danse!
La
réhabilitation de ce bâtiment de Jacques Kalisz par les architectes
Claire Guieysse et Antoinette Robain afin d'accueillir le Centre
national de la Danse a offert l'occasion de réaliser une commande
publique portant à la fois sur le mobilier, avec l'intervention de
Michelangelo Pistoletto, et sur la signalétique, réalisée par Pierre di
Sciullo. Pierre di Sciullo a ainsi créé une typographie de « lettres qui
dansent » (Minimum bing / Minimum bong) qui se décline dans tous les
espaces du bâtiment comme un signe et un appel à la danse. Cette
enseigne en métal rouge, reprenant le seul mot « danse », mais immense,
posé sur le toit de l'édifice,
est une manière d'inscrire le CND dans la
ville. Les cinq lettres, en volume, sont en aluminium et se déploient
sur 10 m de long et jusqu'à 3,50 m de haut. Elles sont peintes en rouge
vermillon et se détachent avec impétuosité de la grisaille du bâtiment.
La nuit, éclairées en leur milieu par des néons, elles flamboient dans
le ciel comme une réponse irrévérencieuse (car dénuée de toute
inclination mercantile) aux enseignes publicitaires tapageuses qui
fleurissent autour d'elles. La police de caractères choisie - un Minimum
plancher redessiné - est celle qui correspond le mieux à ce besoin
d'élévation, à cette aspiration vers l'art et vers la création. Le mot
s'impose à la vue comme à l'esprit. Il claque dans le ciel comme une
exclamation joyeuse. Verbe à l'impératif plutôt que nom commun, il
convie habitants et passants à bouger, à découvrir, à entrer. Par sa
simplicité et son immédiateté, il est à la fois repère et manifeste.
Ruedi Baur en a également signé la signalétique et scénographie pour une meilleure circulation des corps dansants!
L'artiste, Pierre di Sciullo
Né
en 1961, graphiste depuis 1984, Pierre di Sciullo a toujours mené de
front ses recherches graphiques et typographiques pour des clients
variés, en indépendant mais aussi à l'intérieur de structures
(collectifs de graphistes, agence de communication institutionnelle),
avec un goût prononcé pour l'édition et les projets hors-normes.
Parallèlement,
il édite de 1983 à 1997, la publication Qui? Résiste, une série de
manuels qu'il réalise seul, mêlant texte et images, où il expérimente
sur un thème déterminé des procédés d'écriture (citations, collage,
détournement) et des techniques graphiques variées. C'est dans ce cadre
expérimental qu'il commence à dessiner des polices de caractères : la
série des Minimum, une quarantaine de variations, en référence au
constructivisme russe, le Quantange, police
orthographico-phonético-plastique, le Basnoda, caractère pour palindrome
vertical, le Sintétik, pour des textes nettoyés de toutes les lettres
inutiles. Après avoir crée le Gararond en hommage irrévérencieux au
Garamond, il dessine l'Aligourane, cinq polices de caractère digital en
écriture touarègue, permettant aux hommes bleus d'accéder pleinement à
l'imprimé et à l'écran. Les polices expérimentales de Pierre di Sciullo
constituent des recherches sur la visibilité et la lecture d'une ironie
mordante par rapport à l'utopie typographique des années cinquante.
À Maastricht, en novembre 1995, il a reçu le prix Charles Nypels pour l'ensemble de sa production typographique.
BâtimentCentre national de la danse, 1 rue Victor Hugo - 93507 Pantin cedex
La "Polices" est bleue comme une orange...Sans bavures. Elle a du "caractère"!
Rachid Ouramdane a du courage et l'âme d'un combattant, d'un militant, d'un battant pour qui le mensonge ne peut coexister avec vie et société.Et "Polices" à du caractère.
Pourtant la "police" n'est-elle pas souvent le point d'encrage de la veulerie, de la mauvaise foi, et du fanatisme?
Sur le plateau, des bandes de couleurs: bleu, orange, gris.
Comme une chaussée tracée au cordeau, pour guider la circulation des corps, imposer les directions -la bonne direction-, la bonne attitude soumise aux lois et à l'éducation étiquettée et conforme à une certaine bien séance et bon comportement!La marréechaussée donc!
Mais un enfant y surgit, contant son histoire: le texte de Sonia Chiambretto, auteure de "Polices" dont Rachid Ouramdane s'est inspiré, imprégné pour bâtir son spectacle."Zone d'éducation prioritaire" donc pour ce paysage, brossé en quelques gestes et en deux couleurs:bleu et orange.
Bleu comme l'uniforme des policiers qui arpentent la cité en de longues traversées de plateau:tous les mêmes ou presque, hommes vêtus de leur "bleu de travail".
Pas de gadjet, képi ou autre accessoire: juste des corps qui marchent tous dans la même direction sans se poser de question. La musique enfle, se répand, assourdissante.
Un groupe de jeunes filles s'emparent de la scène, oscillant , murmurant en choeur une mélodie lancinantes.
Les témoins et acteurs de la vie de la cité?
Plusieurs femmes en orange s'imiscent dans ce vaste panorama de terrain vague, accompagnent sereinement ce qui sera bientôt le théâtre de drame, de batailles, d'affrontement entre populations de couleur et CRS ou policiers de service.
Policiers, vos papiers!
Des meurtres sont commis par ces derniers sans être réparés. Mensonge, duperie:la voix off nous raconte les faits et gestes des membres d'une communauté dressée en trois semaines à devenir de petits soldats de l'autorité, du pouvoir et de l'intimidation!
Sur le fond de scène, un dispositif de carrés translucides réfléchit une vidéo très esthétisante où se racontent les hostilités.Une adaptation de "Trois frontières" de Mehdi Meddaci.
C'est magnifique:images de corps , les bras ouverts qui semblent étreindre et embrasser le monde et plonger dans le gouffre de la stupidité humaine, celle qui noie les autres, se permet de ne pas enterrer ses victimes, de les laisser choir au fond d'une écluse. Accident? Hasard, erreur bavure? Mais que fait la police?
Elle ignore tout sur tout!
Les acteurs, plus que des figurants, engagés à l'occasion d'une "résidence" du chorégraphe, deux semaines durant in situ sur le terrain strasbourgeois qui les a guidés et seconder dans leur rôle de flics sont tout simplement "formidables":pros, concentrés sur une gestuelle automatique, en canon, robotisée, mécanique.
Flux et reflux de mouvements collectifs en cascades, en réponse et rebond, en ricochet.
Techniquement très au point, en rythme et en osmose.
Connivence entre sujet et gestuelle, complicité des uns avec les autres, c'est un travail collectif remarquable qui a impliqué cette bande, cette foule anonyme, ce choeur-chorale de jeunes filles engagées pour l'occasion dans cette généreuse aventure humaine, politique, artistique.
Non les sirènes ne hurlent pas: c'est sur une psalmodie discrète qui égrène noms et prénoms des habitants du 9/3 que se meut une femme, noire, qui plus tard hurlera sa fougue et son désacord avec tout se qui se trame au fond des cités de banlieue, cernées par les "polices".
Celles des esprits, des corps domptés qui ne se révoltent pas, se soumettent, vivent cependant avec ses "forces de l'ordre".Entre hier et aujourd'hui, tous les faits relatés au sein du texte questionnent nos fantasmes sur cette intitution, municipale ou nationale qui siège dans un "hotel de police", une gendarmerie dont sainte Geneviève serait la patrone(hélas)!
Le CND de Pantin, n'est-ilpas logé dans une ancienne mairie-gendarmerie?...
Pour ne plus "policer" les corps dansants, en révolte?
Le son, celui de Jean Baptiste Julien, fonde ce monde de rythmes, de bruits, de paroles et de lecture du texte.Un personnage à part entière, parmi les voix, le martellement des pieds de ces fantassins de l'ordre tous en rang serrée comme à l'armée.C'est l'espace public, l'opinion publique qui est en cause ici.
A la frontière entre manifeste et spectacle, "Polices" révèle l'absurdité de ce monde civil où des professionnels de l'ordre sévissent à l'envi, selon leur envie.Ils "officient" sans vergogne! Ces officiers de l'ordre.
Un peu de poésie: et si "la terre est bleue comme une orange", ce spectacle aux deux couleurs fondamentales et métissées, est une palette, un tableau aux touches appuyées, comme des taches à effacer peut-être ou à mettre en valeur, à montrer et désigner comme deux tons à ne pas ignorer dans les couleurs de la vie de la cité.Avec ou sans bavure....Circulez, RAS il n'y a tant à signaler!
Dans la gendarmerie, les gens d'armes se rient de tout.
Au Maillon Wacken à StrAsbourg en collaboration avec Pôle Sud jusqu'au 22 MARS
Et allez voir sur les écrans du STAR, ce film antidote à l'ennui sur les policiers "Wrongcops" de Quentin Dupieux.
Décapant et sans képi.
ca décoiffe!!!Et tout y est dit et filmé! Quel corps de métier....Corrompu, veule et sans talent!
.
Pourtant la "police" n'est-elle pas souvent le point d'encrage de la veulerie, de la mauvaise foi, et du fanatisme?
Sur le plateau, des bandes de couleurs: bleu, orange, gris.
Comme une chaussée tracée au cordeau, pour guider la circulation des corps, imposer les directions -la bonne direction-, la bonne attitude soumise aux lois et à l'éducation étiquettée et conforme à une certaine bien séance et bon comportement!La marréechaussée donc!
Mais un enfant y surgit, contant son histoire: le texte de Sonia Chiambretto, auteure de "Polices" dont Rachid Ouramdane s'est inspiré, imprégné pour bâtir son spectacle."Zone d'éducation prioritaire" donc pour ce paysage, brossé en quelques gestes et en deux couleurs:bleu et orange.
Bleu comme l'uniforme des policiers qui arpentent la cité en de longues traversées de plateau:tous les mêmes ou presque, hommes vêtus de leur "bleu de travail".
Pas de gadjet, képi ou autre accessoire: juste des corps qui marchent tous dans la même direction sans se poser de question. La musique enfle, se répand, assourdissante.
Un groupe de jeunes filles s'emparent de la scène, oscillant , murmurant en choeur une mélodie lancinantes.
Les témoins et acteurs de la vie de la cité?
Plusieurs femmes en orange s'imiscent dans ce vaste panorama de terrain vague, accompagnent sereinement ce qui sera bientôt le théâtre de drame, de batailles, d'affrontement entre populations de couleur et CRS ou policiers de service.
Policiers, vos papiers!
Des meurtres sont commis par ces derniers sans être réparés. Mensonge, duperie:la voix off nous raconte les faits et gestes des membres d'une communauté dressée en trois semaines à devenir de petits soldats de l'autorité, du pouvoir et de l'intimidation!
Sur le fond de scène, un dispositif de carrés translucides réfléchit une vidéo très esthétisante où se racontent les hostilités.Une adaptation de "Trois frontières" de Mehdi Meddaci.
C'est magnifique:images de corps , les bras ouverts qui semblent étreindre et embrasser le monde et plonger dans le gouffre de la stupidité humaine, celle qui noie les autres, se permet de ne pas enterrer ses victimes, de les laisser choir au fond d'une écluse. Accident? Hasard, erreur bavure? Mais que fait la police?
Elle ignore tout sur tout!
Les acteurs, plus que des figurants, engagés à l'occasion d'une "résidence" du chorégraphe, deux semaines durant in situ sur le terrain strasbourgeois qui les a guidés et seconder dans leur rôle de flics sont tout simplement "formidables":pros, concentrés sur une gestuelle automatique, en canon, robotisée, mécanique.
Flux et reflux de mouvements collectifs en cascades, en réponse et rebond, en ricochet.
Techniquement très au point, en rythme et en osmose.
Connivence entre sujet et gestuelle, complicité des uns avec les autres, c'est un travail collectif remarquable qui a impliqué cette bande, cette foule anonyme, ce choeur-chorale de jeunes filles engagées pour l'occasion dans cette généreuse aventure humaine, politique, artistique.
Non les sirènes ne hurlent pas: c'est sur une psalmodie discrète qui égrène noms et prénoms des habitants du 9/3 que se meut une femme, noire, qui plus tard hurlera sa fougue et son désacord avec tout se qui se trame au fond des cités de banlieue, cernées par les "polices".
Celles des esprits, des corps domptés qui ne se révoltent pas, se soumettent, vivent cependant avec ses "forces de l'ordre".Entre hier et aujourd'hui, tous les faits relatés au sein du texte questionnent nos fantasmes sur cette intitution, municipale ou nationale qui siège dans un "hotel de police", une gendarmerie dont sainte Geneviève serait la patrone(hélas)!
Le CND de Pantin, n'est-ilpas logé dans une ancienne mairie-gendarmerie?...
Pour ne plus "policer" les corps dansants, en révolte?
Le son, celui de Jean Baptiste Julien, fonde ce monde de rythmes, de bruits, de paroles et de lecture du texte.Un personnage à part entière, parmi les voix, le martellement des pieds de ces fantassins de l'ordre tous en rang serrée comme à l'armée.C'est l'espace public, l'opinion publique qui est en cause ici.
A la frontière entre manifeste et spectacle, "Polices" révèle l'absurdité de ce monde civil où des professionnels de l'ordre sévissent à l'envi, selon leur envie.Ils "officient" sans vergogne! Ces officiers de l'ordre.
Un peu de poésie: et si "la terre est bleue comme une orange", ce spectacle aux deux couleurs fondamentales et métissées, est une palette, un tableau aux touches appuyées, comme des taches à effacer peut-être ou à mettre en valeur, à montrer et désigner comme deux tons à ne pas ignorer dans les couleurs de la vie de la cité.Avec ou sans bavure....Circulez, RAS il n'y a tant à signaler!
Dans la gendarmerie, les gens d'armes se rient de tout.
Au Maillon Wacken à StrAsbourg en collaboration avec Pôle Sud jusqu'au 22 MARS
Et allez voir sur les écrans du STAR, ce film antidote à l'ennui sur les policiers "Wrongcops" de Quentin Dupieux.
Décapant et sans képi.
ca décoiffe!!!Et tout y est dit et filmé! Quel corps de métier....Corrompu, veule et sans talent!
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jeudi 20 mars 2014
Le lac des cygnes au club med! Il y a le feu au lac!
VIDEOS. «Les Bronzés» et du ballet classique dans la nouvelle pub Club Med
La nouvelle publicité pour le Club Med !
La troupe se prête au jeu de la chorégraphie associée à cette musique, les danseuses mimant, entre autres, le geste d'une fessée sous leur tutu. Puis un décor de village de vacances apparaît sur scène et les danseurs plongent les uns après les autres dans une piscine. Le publicité s'achève par une apparition de Thierry Lhermitte, animateur sous le pseudo de «Popeye» dans le film de Patrice Leconte.
VIDEO. «Le Ballet», la nouvelle pub du Club Med.....
«La danse classique est un art exigeant. Par cette allégorie, le Club Med exprime l’enthousiasme et le sens du détail de ses équipes pour le bien-être de ses clients. Nous réaffirmons que nous sommes un acteur unique dans l’univers des vacances, un créateur de bonheurs», a expliqué à «Cbnews» Henri Giscard d’Estaing, fils de l'ancien président de la République et PDG de l'entreprise.
Com-pas: à pointe sèche! Outil de danse!
en pointe sèche! |
en body jazz |
en couronne |
Com-pas de deux, de trois, de quatre!!!
compas maitre à danser |
compas design |
Un compas est un instrument de géométrie qui sert à tracer des cercles ou des arcs de cercle, mais aussi à comparer, reporter ou mesurer des distances. Il est constitué de deux branches jointes par une articulation. Les compas sont, ou ont été, utilisés en mathématiques, pour le dessin technique, en géographie pour le tracé et l'utilisation des cartes …
Les Grecs attribuaient son invention à Talos, le neveu de Dédale. C'est cette invention, parmi d'autres, qui poussa son oncle jaloux à l'assassiner.
Le terme est un déverbal de « compasser » lui même issu du bas latin compassare signifiant « mesurer avec le pas », qui s'est spécialisé dans le sens actuel dès le XIIè siècle1.
Les compas sont classifiés en fonction de leurs caractéristiques de conception ou par leurs usages.
mercredi 19 mars 2014
"Folie Courteline":le conomètre au Clou! Au TNS:la valse des pantins!
Dans le passé! |
Jolie chorégraphie de Céline Bon, aguerrie au travail corporel au théâtre et à l'opéra pour mettre aen valeur et en état de corps, ces hommes qui chutent, se renversent, se relèvent et rechutent!
Décor de maison bourgeoise de famille, lustre de pacotille, armoire dont les battants se transforment en confessional:tout est drôle et légèrement décalé pour créer du chaos et du désordre dans ce petit monde vertueux et bien pensant.
"Théodore", "Le droit aux étrennes", autant de saynètes qui regorgent d'humour, de rebondissements et de mal à propos.Et avec "Les Boulingrin", on rit de bon cœur.
Pique-assiette de son état, Monsieur Des Rillettes pense avoir enfin trouvé "ses invalides" chez Monsieur et Madame Boulingrin, au premier abord couple des plus paisibles. Las, il va vite déchanter. Il se trouve rapidement pris en étau par ces deux déments qui le prennent pour juge de leurs querelles !
Courteline, cet inventeur du "conomètre" au fond de son Auberge du Clou à Montmartre, voyait juste et brosse un portrait de société au vitriol.
Au TNS jusqu'au 30 MARS
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