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Tutus et marinières du ballet "Ana", 1990
Et pan-pan sur le cul-cul de la guêpière!!!!
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Tout au long de sa collaboration avec Régine Chopinot, Jean-Paul
Gaultier aime nourrir cette insolence, rire de l'académisme. Robes
corsets, créations pied-bot, tongs : Gaultier s'amuse de la danse,
indispose les artistes en leur imposant une nouvelle gestuelle. Certes,
le créateur se joue des codes de la danse, mais c'est avant tout le
tutu qui fait l'objet de toutes ses fantaisies : "l'histoire de
Jean-Paul Gaultier avec le tutu va au-delà de la danse. Il l'intègre
dans sa première collection en 1977 et aurait aimé qu'il se porte au
quotidien," rappelle Olivier Saillard. "Avec Régine Chopinot, il le
réinterprète, le coupe dans la masse, le recompose dans des formes
radicales, géométrisées. Il transforme même le tutu en jabot, le fait
porter sous un costume", continue-t-il. Sous l'aiguille de Jean-Paul
Gaultier, le tutu devient indifféremment un attribut d'homme ou de
femme. La danse, la mode, les sexes : tout s'enchevêtre pour donner
naissance à un nouvel univers où la mode et la danse ne font qu'un.
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