LA BELLE
SEINE SAINT DENIS à la Parenthèse
Combat de
militant pour ceux qui tiennent le flambeau et qui chaque année au cœur d’une
cour privée fort agréable présentent le must de la recherche actuelle en danse
contemporaine, métissée, pensante à la tête chercheuse ! Le théâtre Gérard
Philippe, Louis Aragon et concordan(s)e
« Palimpseste »
de Michèle Noiret
Elle revisite « solo Stockhausen » daté de 1997 et rappelle à la mémoire visuelle et corporelle qu’une œuvre évolue, avec le temps, avec les corps qui « grandissent » viennent à maturité dans leur composition, leur interprétation, leur intelligence d’une pièce qui évolue.
Elle revisite « solo Stockhausen » daté de 1997 et rappelle à la mémoire visuelle et corporelle qu’une œuvre évolue, avec le temps, avec les corps qui « grandissent » viennent à maturité dans leur composition, leur interprétation, leur intelligence d’une pièce qui évolue.
Michèle
Noiret, une femme qui danse, simplement, de noir gainée, le corps « intact »
d’une danseuse aguerrie à son art
La
discipline opère et elle restitue sobrement son écriture, sa volonté de « susurrer »
muette quelque chose aux yeux du spectateur :mystère, seule la musique
borde cet essai. David Drouard au final l’accompagne comme pour y recevoir
un acte de passation, d’adoption de l’œuvre qui ne se fera pas sous « x »
mais bien dans l’intimité d’un corps à corps généreux
Autre
formule que l’on apprécie : découvrir la suite du projet « concordan(s)e
qui allie création littéraire et écriture chorégraphique, duo, duel, dialogue
entre deux auteurs de la calligraphie gestuelle et sémantique.
Un tandem
qui laisse ouvert une vision tranquille d’un salon qui abrite l’auteure, assise
dans son fauteuil et laisse pénétrer un étrange personnage gainé de noir,
cagoulé dont ne ne perçoit pas les traits, ni ne distingue quelque intention.
Enigme des
gestes, des attitudes qui frôlent les mots, dictent les accents et rythment la
scansion d’une écriture qui fluctue, bouge, s’incarne, se fait chair et vision
La voix off
raconte, parle et laisse filer le temps qui passe.
Fabrice
Lambert danse, elle pense sans mot ni mouvement. La pensé en mouvement ?
C’est bien
pour elle que la pièce, solo, a été conçue, taillée sur mesure : à la mesure
de la personnalité joyeuse d une jeune fille-femme exubérante, drôle et
pleine d’humour et de distance quant à son sort.
Elle est
radieuse, flattée d’avoir été choisie et exulte
Intimité et
partage, générosité de Anastasia font que l’on est vite en empathie et que ça
fonctionne
Solo pour
ses cheveux, danse un peu fofolle et subtile, t- shirt et décontraction, ça
fait du bien d’être en sa compagnie et cet « essai », pièce en
chantier se termine dans un petit bis avec le chorégraphe : percussions de
table, jeu de dames où elle sort ni vaincue, ni vainqueur mais encore plus
charmante, attendrissante !
La Belle
Seine Saint Denis c’est la bonne scène de Terpsichore d’aujourd’hui, muse qui s’amuse
mais inspire en pygmalion ceux qu’elle touche !
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