Il signale également l'existence et les coutumes du Volador au Guatemala et au Nicaragua. Dans une dernière partie, une analyse comparative lui permet de mieux définir le caractère religieux de cette danse. Il démontre une similitude intéressante entre le capitaine de la danse qui s'adresse aux dieux du haut du mât, et qui est alors un être divinisé, avec le singe installé en haut du mât guatémaltèque et l'idole du cacao installée au sommet du mât des Nicaraos. Il émet également l'hypothèse que le Volador est une création des Toltèques qui, émigrant après la chute de Tula, au Xe siècle, jusqu'au Guatemala d'abord, puis jusqu'au Nicaragua, répandirent cette danse. Enfin, il ne faut pas manquer de signaler que cet ouvrage est également une description de ce pagano-christianisme qui s'est répandu un peu partout au Mexique et en Amérique Centrale. L'analyse musicale réalisée dans les années 1960 par Monsieur et Madame Raoul d'Harcourt, dénonce également cette influence européenne sur la musique du Volador exécutée avec une flûte et un petit tambour, et conforte l'hypothèse de l'auteur que, dans les temps précortésiens, la musique du Volador était jouée à l'aide d'un teponaztli (tambour à fentes) et d'un huehuetl (tambour à membrane).
de guy stresser-péan chez riveneuve éditions
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