Adeline Piedplus (1847-1947), dont Guy des Cars a romancé la vie dans son roman La demoiselle d’Opéra, a réellement existé. Fille de concierge, elle est devenue ballerine à l’Opéra, a connu un amour fou avec un beau lieutenant, a traversé trois guerres au cours de ses cent années d’existence.
La première série de représentations de Violettes Impériales se termine le 5 février 1950 pour laisser la place à une nouvelle création, musique de Vincent Scotto, La Danseuse aux Etoiles, d’après le roman de Guy des Cars. La pièce se joue un peu moins longtemps que Violettes, mais 21 mois tout de même.
Une fois de plus le public et la presse applaudissent à la nouvelle opérette du magicien Varna. Quant à la musique de Vincent Scotto, elle est particulièrement réussie avec des airs comme « La Polka des Lilas », « La Marche des Hussards », « Tout doux cocher », « Soirée merveilleuse »…
René Dumesnil écrit dans « Le Monde »:
« … Il y a la musique de Vincent Scotto qui vous entre dans la tête avec effraction, et qui vous poursuit longtemps comme une obsession… »
« … Il y a la musique de Vincent Scotto qui vous entre dans la tête avec effraction, et qui vous poursuit longtemps comme une obsession… »
Dans « Aux Ecoutes », on lit :
« … Vincent Scotto a écrit une partition brillante, émue ou endiablée, dont les airs seront demain sur toutes les lèvres »
« … Vincent Scotto a écrit une partition brillante, émue ou endiablée, dont les airs seront demain sur toutes les lèvres »
La danseuse aux étoiles revint six mois à Mogador (1966), pour remplacer une reprise de No, no, Nanette qui n’avait pas donné les résultats espérés.
L’ouvrage fit une belle carrière en province, mais aujourd’hui, comme beaucoup d’ouvrages des années cinquante, il attend le retour en grâce de l’opérette à grand spectacle…
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