Deux heures durant, alors q'un bon départ s'amorce à la vision d'une magnifique danse chorale à l'unisson de ses onze danseurs, vêtus de tenues sportives banalisées,la danse servira de prétexte aux mots et phrases de Shakespeare, projetés sur le mur frontal de scène
Plateau nu, immense pour ses dialogues et monologues de sourd-muet!
Non, la musique et la danse sont complices et non compilation ou accumulation de gestes narratifs, voisins du mime ou de la diction sans le son!
Comment la chorégraphe démiurge de la musicalité se fait prendre au piège d'une lecture narrative de "Comme il vous plaira" alors que si souvent la magie opère entre ses choix musicaux multiples et surprenants.
Alors on se prend à l'ennui, aux repères d'un récit où les personnages incarnent caractère, sensibilité et matière à ne pas danser.
Seul, un instant de grâce où une danseuse traverse la scène, fulgurante, audacieuse: la danse est là, pour si peu de temps!
Revient le rituel texte-illustration du drame et tout fout le camp.
Au théâtre de la Ville à Paris jusqu'au 21Juin
www.theatredelaville-paris.com
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