Prologue, préambule
Oh, suaire!
Poussières de fantôme, souffle ténu des brumes.
Quand un livre tombe par terre, son fantôme se réveille-t-il d'entre les morts pour prendre sa place?
Linceul en toile de lin, seul recouvrant le cadavre au sol
Sérénité ou paix intérieure bousculée, voici le fantôme qui erre, l'air de rien dans l'aire de la bibliothèque
L'ère lui convient dans la sagesse de l'au delà , source de jouvence!
Son âme remonte à la surface, quitte son corps-livre de chair et d'os, mais toujours recouverte de son drap mortuaire!
Chaîne et boulet, comme attaché au monde des vivants, le défunt livre touche à sa fin, son épilogue
Inhumé, mort dans son linceul funéraire blanc dans toutes religions confondues.
mardi 12 mai 2015
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