Que viva Don Quichotte!
Soirée d'ouverture prestigieuse et symbolique, au Théâtre Debussy avec un "Don Quichotte" qui fera date par les ovations du public, conquis par une oeuvre de répertoire, tonifiée par une troupe galvanisée, sensible et habitée
par Fondé en 1935, le Corps de Ballet du SODRE (Servico Oficial de Difusión, Radiotelevisión y Espectáculos), un équivalent de notre ORTF, est alors l’une des plus prestigieuses troupes d’Amérique du Sud. Après avoir connu une période de déclin à la suite d’un incendie dans les années 70, il renaît de ses cendres grâce à l’étoile internationale Julio Bocca qui en assure la direction depuis 2010. Rebaptisé BNS|Ballet Nacional Sodre, le danseur étoile lui donne un nouveau souffle.
Soirée d'ouverture prestigieuse et symbolique, au Théâtre Debussy avec un "Don Quichotte" qui fera date par les ovations du public, conquis par une oeuvre de répertoire, tonifiée par une troupe galvanisée, sensible et habitée
par Fondé en 1935, le Corps de Ballet du SODRE (Servico Oficial de Difusión, Radiotelevisión y Espectáculos), un équivalent de notre ORTF, est alors l’une des plus prestigieuses troupes d’Amérique du Sud. Après avoir connu une période de déclin à la suite d’un incendie dans les années 70, il renaît de ses cendres grâce à l’étoile internationale Julio Bocca qui en assure la direction depuis 2010. Rebaptisé BNS|Ballet Nacional Sodre, le danseur étoile lui donne un nouveau souffle.
Pour leur toute première venue en France, la compagnie nationale d’Uruguay offre une version exclusive du ballet Don Quichotte, revisitée par les chorégraphes argentins Silvia Bazilis et Raúl Candal. Ce ballet classique haut en couleur permet aux étoiles de briller de tous leurs feux dans des pas de deux virtuoses aux accents espagnols et des ensembles féériques remplis d’humour et de bonne humeur. Cette version qui met en valeur, outre Kitri et Basile, le Chevalier à la Triste figure, développe une technique hors pair, digne de son directeur, Julio Bocca, qui fut le meilleur et le plus brillant Basile de son époque.
Deux heures durant, c'est un feu d'artifice de pas virtuoses, de gaieté, de pantomime enjouée , d'interprétation fine et subtile des artistes de la compagnie. Sur une musique de Minkus, la chorégraphie multiplie solo, adage et composition pour ensembles, bien menés. De la verve et beaucoup de talents au service d'une histoire rocambolesque, chevaleresque et picaresque en diable.Décors et costumes hispanisants, couleurs chatoyantes et vives, robes aux volants comme des lèvres de poulpes agités....Un panel de théâtralité rondement menée. On remarque l'interprète fétiche de Kitri, Maria Riccetto, ballerine aux pieds légers, enthousiaste et rayonnante, gracieuse, divine danseuse classique.
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