Elle est l’une des chorégraphes les plus prisées du moment !
Jann Gallois, jeune chorégraphe formée à la musique, a une une écriture nouvelle de la danse hip-hop sur les plateaux. Interprète brillante de sa propre compagnie Burnout, elle confirme sa signature artistique, en devenant par ailleurs artiste associée au CDC Atelier de Paris, entre autres coproducteurs multiples soutenant son travail.
"Quintette", nouvelle création, fruit d’une recherche chorégraphique encore plus ambitieuse : la notion d’union et de séparation des individus soumis à la contrainte du vivre ensemble.
Quelle énergie déployée lorsque l’espace est limité, les émotions multipliées, le collectif imposé, pour, envers et contre tout, continuer à se côtoyer ! Le jeu électrique des cinq interprètes transpose la musicalité d’un mouvement en constant déphasage. La danse devient traversée groupée, voulue ou subie. Comme il est difficile pour l’Homme de vivre en communauté !En habits noir sur fond blanc, un groupe se cherche, se place, se positionne dans l'espace, se heurte avec les mots et les mimiques d'incompréhension. Mais bientôt grâce au geste et au silence, va trouver le consensus dans le phrasé gestuel, la langue de la danse chorale. Feu les mots, place à l'acte dansé. Danse en noir, de flux et de reflux marin, vagues déferlantes en portés majestueux et fulgurants, sac s et ressac des marées, respirations salvatrices, senties, habitées.
Corpus et noyau qui éclate peu à peu et diffracte la lumière dans l'espace, s'organise, se construit une vie autonome, La richesse et la multiplicité des propositions déferlent sans toujours trouver leur place pour s'y déployer."Qui trop embrasse mal étreint"Et pourtant un charme vif, tonique opère et séduit au plus près des corps conducteurs d'énergie, d'empathie avec le public dans une profonde écoute respective des danseurs A en perdre haleine et repères: on sent germer ici un talent fougueux, ravageur, puissant, une autorité de l'écriture qui , plus resserrée dans les propos, gagnerait en magie, impact et intensité.Qualités contenues qui ne sauraient attendre pour émerger et se façonner dans le temps. L'urgence de dire et de signifier pardonne bien des "déséquilibres" de composition et de "jeunesse"!
Les séquences tétaniques, stroboscopiques, sans aucun effet de lumière ajoutée en artefact,sont superbes, la tectonique fragile et subtile référence au hip-hop, opèrent .Le rythme syncopé, les ébats de ses coléoptères, scarabées retournés sur le dos, exosquelettes, carapaces de chitine ont un côté archaïque étonnant.
Ils tentent l'érection, pattes en l'air, basculant, pour mieux reprendre pied à terre.Repoussant les limites du corps, convoqué à performer devant nous.Sur une musique tendue, galvanisante.
Un bestiaire fantastique, un univers onirique d'où les cinq danseurs protagonistes retombent pour mieux se quereller de plus belle,se crêper le chignon et se chamailler; au final, c'est le chorus dansé qui l'emporte sur l'autorité du verbe pour mieux s'envoler en portés et ascensions lyriques. Des silhouettes se dessinent à l'envie dans de subtils éclairages contrastés. Beaux tableaux vivants de formes et de transformations plastiques
Une création dense, touffue, qui présage d'un présent à venir radieux!
Et si on tentait, à l’occasion de cette escale à Strasbourg, d’envoyer nos états de crises valser et de se mettre à hip hoper ?
Corpus et noyau qui éclate peu à peu et diffracte la lumière dans l'espace, s'organise, se construit une vie autonome, La richesse et la multiplicité des propositions déferlent sans toujours trouver leur place pour s'y déployer."Qui trop embrasse mal étreint"Et pourtant un charme vif, tonique opère et séduit au plus près des corps conducteurs d'énergie, d'empathie avec le public dans une profonde écoute respective des danseurs A en perdre haleine et repères: on sent germer ici un talent fougueux, ravageur, puissant, une autorité de l'écriture qui , plus resserrée dans les propos, gagnerait en magie, impact et intensité.Qualités contenues qui ne sauraient attendre pour émerger et se façonner dans le temps. L'urgence de dire et de signifier pardonne bien des "déséquilibres" de composition et de "jeunesse"!
Les séquences tétaniques, stroboscopiques, sans aucun effet de lumière ajoutée en artefact,sont superbes, la tectonique fragile et subtile référence au hip-hop, opèrent .Le rythme syncopé, les ébats de ses coléoptères, scarabées retournés sur le dos, exosquelettes, carapaces de chitine ont un côté archaïque étonnant.
Ils tentent l'érection, pattes en l'air, basculant, pour mieux reprendre pied à terre.Repoussant les limites du corps, convoqué à performer devant nous.Sur une musique tendue, galvanisante.
Un bestiaire fantastique, un univers onirique d'où les cinq danseurs protagonistes retombent pour mieux se quereller de plus belle,se crêper le chignon et se chamailler; au final, c'est le chorus dansé qui l'emporte sur l'autorité du verbe pour mieux s'envoler en portés et ascensions lyriques. Des silhouettes se dessinent à l'envie dans de subtils éclairages contrastés. Beaux tableaux vivants de formes et de transformations plastiques
Une création dense, touffue, qui présage d'un présent à venir radieux!
Et si on tentait, à l’occasion de cette escale à Strasbourg, d’envoyer nos états de crises valser et de se mettre à hip hoper ?
A Pôle Sud ces 14 et 15 Décembre
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