Place d'Austerlitz à Strasbourg depuis le 10 Octobre et jusqu'au 19, une étrange boite-vitrine dévoile chaque jour une mise en scène live qui intrigue et choque les passants.
Une performance de rue signée Dries Verhoeven et son collectif de performeur.
Dans le cadre des projets urbains initiés par le Maillon:"ville(s) en-jeux
Exposer aux regard des chalands, des quidams des scènes "coup de poing", choc, dans une grande quiétude et protégées par les vitres comme blindées d'un dispositif visible à 360°....
Quel pari audacieux en ces temps d'indifférences!
Des tableaux vivants qui sèment le trouble Et un certain malaise, mal-être devant la cruauté du monde quotidien, devant la routine et l'habitude!
Justement tout ceci se joue dans la différence et la banalité de ces scènes provocantes: un noir affublé en bonhomme Y a bon Banania, les pieds enchainés qui se la coule douce: quels clichés sont ainsi véhiculés?
Un jeune garçon qui nétoie douilles et révolver, couché sur un lit de douilles, avec un regard routinier, indifférent, blasé.
Une femme naine, assise à un bar qui fume, maquillée à outrance...
Autant de personnages qui interpellent gravement sur notre regard sur le monde.
Un "quasimodo" en permanence où la vitrine rappelle le grand magasin ou celle ou Édouard Degas n'osa jamais montrer sa "petite danseuse de 14 ans", un petit rat au visage de criminelle!!!!
Le monstre, celui ou celle que l'on montre à la foire du Trône, celui qui appelle la compassion, la pitié ou l'indifférence!
En tout cas, pas ici où ceux qui passent discutent, se fâchent, sont choqués ou se demandent ce qu'il se passe!!!
Les enjeux de l'opération? Dévoiler, découvrir, dénoncer , en "jeux" les horreurs et abus des sociétés et des hommes en oposition à la "différence" à l'étrange, à l'étranger!!
Belle leçon des choses de la vie, sans maître ni professeur: avec l'art comme médium pour mieux faire passer la pilule!
jeudi 17 octobre 2013
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